Ils ont vendu mon frère,Yannick W.J. Nambo et Jacky Moiffo

Plongé dans un flux d’informations incessants, nos yeux ne fixent plus l’essentiel et notre esprit est à peine atterré par l’horreur. Les réseaux sociaux charrient les humeurs de notre monde à la vitesse de la lumière. Il arrive parfois que nous nous indignons face à l’effroyable, mais aussitôt une nouvelle information nous fait oublier la précédente. Elles défilent sous nos doigts et quand nous en sommes saturés, il suffit de balayer notre écran pour tout effacer.
Que sont devenus les hommes esclaves de CNN ? Sont-ils encore en Lybie ? Sont-ils morts ? Leurs images ont été massivement partagées pourtant dans notre ère, celle de l’immédiateté déjà elles semblent si lointaines…
Heureusement la meilleure invention de l’homme, le livre, n’a pas dit son dernier mot. Des livres nous parlent encore dans un temps, celui de la pleine conscience. Nombreux sont encore les lecteurs qui se laissent séduire par une couverture pour se plonger dans un récit, celle de « Ils ont vendu mon frère », écrit par Jacky Moiffo et Yannick W.J.Nambo, est loin d’être édulcorée mais elle attire l’œil et semble nous rappeler à un passé lointain .Pourtant , elle retranscrit un des fléaux des temps modernes , l’esclavagisme .
Pour fuir la dictature,Jacky Moiffo décide de rejoindre l’Europe. Son périple est celui de tous ceux qu’on nomme migrants, avec son lot de passeurs malhonnêtes, de désillusions, la faim et le  froid. Le choix des auteurs semble clair, ne rien adoucir ! De son passage au Gabon, des images atroces, de la brutalité à son arrivée en France, tout est consigné.
Viennent alors, les temps meilleurs grâce à l’amitié, l’amour et la persévérance, Jacky s’en sort. Ses efforts n’ont pas été vains. Il pense qu’il va pouvoir offrir à Felix son petit frère un avenir meilleur dans son Cameroun natal. Hélas, « l’appel des sirènes » est trop fort pour le cadet, qui décide également de quitter sa terre mère pour un ailleurs qui lui offrira la même réussite que celle de son aîné. Personne ne s’inquiète de sa disparition, jusqu’au jour où est envoyé à Jacky une photo de son frère. C’est l’effroi, Felix est enchaîné, il est devenu un de ces esclaves de CNN.
Dans Ils ont vendu mon frère aux éditions Fauves, Yannick et Jacky en appellent à notre conscience collective avec des mots simples et percutants. Une tragédie y est décrite, celle de femmes et d’hommes qui sont prêts à tous les risques pour fuir le cauchemar ou une réalité économique désastreuse. Certains mourront noyés, d’autres erreront dans les rues hostiles de l’Europe sans jamais oser retourner sur leurs pas. Enfin parmi ceux qui choisissent l’exil ,il y en aura qui souffriront le traitement le plus inacceptable à la condition humaine , l’esclavagisme , 170 ans après son abolition !20180430_200915



La vérité attendra l’aurore ,Akli Tadjer ,aux éditions JC Lattès

Un livre à l’honneur, La vérité attendra l’aurore, de l’écrivain qu’on ne présente plus Akli Tadjer dont plusieurs livres ont été adaptés à la télévision et qui a souvent été primé (le prix Georges Brassens, le Grand Prix du Var, le prix Maghreb-Méditerranée-Afrique de l’ADELF Ville de Paris, le prix des lectrices auféminin.com. et la liste est longue)
Dans ce nouvel ouvrage publié récemment aux éditions JC Lattès, le romancier manie les ressorts de la fiction pour offrir pour la plus grande joie de ses lecteurs, une intrigue haletante, poétique et mordante.
Le récit s’ouvre sur un personnage dont il choisit de faire le narrateur, Mohamed, 45 ans ébéniste au passage du Grand-Cerf. Celui-ci nous saisit dès les premières lignes. Cet homme que la vie n’a pas gâté et qui malgré tout tente de rester debout nous guide dans le méandre de ses souvenirs. Il les reconvoque d’une manière à la foi tendre, humoristique et tragique et c’est là que le talent du romancier prend tout son sens . Ce double littéraire issu comme le romancier d’une double culture, nous raccroche à son passé comme à un fil d’Ariane, celui de la vie.
Le personnage sait raconter, cet homme à qui la vie n’a pas fait de cadeaux, tente malgré lui de recomposer le puzzle d’une vie déchiquetée par un événement tragique, la disparition de son frère Lyes à 20 ans.
La vie du narrateur bascule le jour où sa mère décide de fêter, dans sa Kabylie natale, la vingtième année du fils prodige, Lyes, en qui elle fonde tous les espoirs du monde. L’Algérie connaît alors la montée du fanatisme religieux et le terrorisme. Les deux frères qui n’ont pas mesuré la dangerosité de leur pays d’origine décident de profiter de la plage. À vingt ans, c’est le plus bel âge pour l’insouciance, les premiers amours et l’espoir d’un futur radieux. Hélas ce jour-là vient sceller le début d’un cauchemar. ils vont tomber dans un guet-apens, ils sont pris en otage par des terroristes. Mohamed en réchappera, Lyes n’aura pas la même chance, commence alors la descente aux enfers de l’aîné, un père et une mère qui ne s’en remettront jamais, l’amour qui s’en va . Jusqu’au jour où Vingt-cinq ans plus tard, Mohamed reçoit sur son compte Facebook un étrange message de Houria, une jeune femme, qui habite Alger…
Les chroniques de Naima recommandent vivement la lecture de ce roman, qui mêle tous les ingrédients d’une fiction réussie. Plusieurs lectrices et lecteurs font remarquer à juste titre qu’il est impossible de se décoller du roman. Le style y est limpide, mordant et poignant.
Enfin ce roman est une ode aux femmes, à la double culture, à l’amour, au cinéma et à la vie, rien de beau ne survient sans une âpre lutte contre soi-même.

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Assita Kanko ambassadrice belge d’Info-endometriose

L’endométriose est la première cause d’infertilité dans le Monde, peu sont celles et ceux qui le savent , pourtant cette maladie touche une femme sur dix en âge de procréer avec des symptômes très incommodants tels que des règles douloureuses ,des troubles hémorragiques du cycle , des douleurs du dos et des épaules …Les symptômes de cette maladie sont nombreux comme en réfère le site http://www.info-endometriose.fr/symptomes.html. Cette plateforme qui fonctionne comme une mise en réseau entre les pouvoirs publics, le personnel médical et les patientes a été mise en ligne par l’association qui porte le même nom.
Info-endométriose fondée en 2015 par Julie Gayet (actrice et productrice) et la chirurgien-gynécologue Chrysoula Zacharapoulou a pour objectif de sensibiliser le grand public sur les effets et les conséquences aussi bien économiques que sociales de cette pathologie. Leur message fortement relayé en France, elles ont décidé de le propager en dehors des limites hexagonales, en la personne d’Assita Kanko à qui elles ont confié la mission d’incarner l’association auprès de la Belgique et des institutions européennes, à Bruxelles.
Assita, élue à Ixelles, créatrice de l’incubateur #Polin, chroniqueuse pour De Standaard et consultante indépendante, raconte sa fierté d’avoir été invitée par les deux françaises à incarner la parole de tant de femmes. Celle qui est également auteure, a connu les affres de l’excision (Parce que tu es une fille : histoire d’une vie excisée, éditions Renaissance), pour éviter que cette pratique et d’autres qui offensent le corps de la femme perdurent, elle est persuadée qu’il faut lever tous les tabous qui touchent à l’intimité féminine. Engagée pour la cause de celles-ci et pour l’égalité entre les sexes (La Deuxième Moitié : plaidoyer pour un nouveau féminisme, éd. Racine), elle a conscience qu’il faut libérer la parole et l’endométriose fait partie de ces sujets trop longtemps restés sous silence. Rien ne l’arrête ! Ayant toujours œuvré pour les droits des femmes, elle explique que « la voix des femmes doit être entendue, l’endométriose ne doit plus rester une douleur que l’on étouffe. »
Assita Kanko, qui allie la beauté et l’élégance, apporte quotidiennement sa combativité et ses idées au service d’une seule et unique cause, celle des femmes, toujours avec élégance et modestie.

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Les rencontres d’Annecom

A l’honneur Anne Marie Engler, journaliste séniore  qui depuis dix ans propose à travers ses événements, Les Rencontres d’Annecom, de débattre autour de sujets de sociétés, de mettre en lumière des auteurs et d’offrir une voix à celles et ceux qui agissent pour une cause.
Le Gai Moulin Bistrot(Paris) est le lieu qu’elle a choisi pour inviter des femmes et des hommes qui se distinguent dans des domaines divers et variés.
Mohamed Douhane spécialiste de la délinquance, y a été invité à l’occasion de la sortie de ses deux ouvrages « Les tabous de la police », et « La délinquance des mineurs » pour apporter son éclairage d’homme de terrain sur les problématiques qui touchent au rôle du policier dans notre société dans un premier temps puis y a exposé les solutions pour éviter aux jeunes les plus fragiles de choisir la voie de la criminalité.
Arnaud Gaillard, un grand sociologue, qui s’est rendu « dans le couloir de la mort, et qui a écrit « 999 », ou le couloir de la mort et réalisé un film avec Florent Vassault, intitulé « HONK » est venu présenter la situation de tous ces hommes et ses femmes qui attendent leur exécution, dans une discussion captivante.
Pierre Nantas, spécialiste des questions de Psychologie et qui a récemment écrit : »La bienveillance quand elle s’invite en psychothérapie  » est venu y exposer une approche novatrice basée sur une méthodologie humaniste et intégrative de la psychothérapie.
Brigitte Brami, invitée juste après sa sortie de prison de Fresnes a pu présenter son premier livre « La prison ruinée , épuisée », puis y a repris la parole à l’occasion de la sortie de son second ouvrage « Le Miracle de Jean Genet « , où elle s’y exprimait en tant que spécialiste de l’écrivain, poète et auteur dramatique mondialement connu.
Massenssen Cherbi, spécialiste de L’Algérie a proposé au public nombreux, une vision de son pays d’origine objective et partial à partir d’un vrai travail de recherches qu’il a rassemblé dans un ouvrage du même nom. Ce livre a connu un véritable succès.
Anne Marie dit avoir été impressionnée par Marc Cheb Sun, et son livre d’Ailleurs et d’Ici qui prône pour l’affirmation d’une France plurielle et bigarrée.
Pour ses événements, la fondatrice des « Cafés ou Rencontres d’Annecom » a fait le choix du cœur, ses invités n à son image, entiers, altruistes et humanistes. Loin d’un simple effet de buzz, elle privilégie un moment qui laisse place à l’expertise et non de leur notoriété. Elle tient à garder une « forme de liberté », elle mise sur une véritable richesse dans les échanges et ils ont été nombreux connus ou moins connus à venir exprimer une parole dissonante ,à contrecourant : Jean -Luc Romero, et ses livres « Les voleurs de Liberté »et « Homopoliticus », d’Henri Landes « Allo Houston « , Dalila Heuse « La pudeur des sentiments « , Axel Kahn , et son merveilleux livre sur son père : »JEAN, un homme hors du temps », Philippe Pascot , et ses ouvrages sur la transparence en politique : »Pilleurs d’Etat », « Délits d’élus », « Du goudron et des plumes » , « Allez(presque tous)vous faire,Véronique Roy et son combat contre la radicalisation …ceci n’est qu’un échantillon de la diversité des sujets littéraires.
Elle mobilise donc son temps et son énergie pour permettre aux opinions de s’exprimer dans un ‘échange qui nourrit le débat sans tabous, où la parole répond à la parole. Durant des années, elle a mené les débats mais depuis quelques années, elle a décidé de passer en quelque sorte le relais à des d’interviewers avec beaucoup de talent :Mohamed Amiri , El Yamine Soum, Sylvie Christophe , El Yamine Settoul , Christelle Daudin , Dominique Laporte , Aurelie Lou ., Diane Bayle , ex journaliste d’NRJ et beaucoup d’autres encore.
Souhaitons aux Rencontres d’Annecom de perpétuer cet art du débat loin des opinions toutes tranchées , dans un dialogue respectueux .
Vous pouvez suivre les Rencontres d’Annecom sur https://vimeo.com/annecom , https://www.youtube.com/channel/UCnvgUbIX6psjhU_vDDjMqgg, https://www.dailymotion.com/annecom/videos

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Plan International ,une O.N.G pour un monde meilleur.

Cette journée internationale des droits de la femme est l’occasion de mettre en lumière ceux et celles qui aident les femmes à s’émanciper du poids de certaines traditions et de l’ignorance. L’O.N. G, Plan internationale, est une organisation qui mène un combat quotidien auprès des enfants, des filles en particulier en Afrique de l’est, en Afrique de l’ouest, en Amérique Latine et en Asie. Elle y œuvre pour offrir aux enfants un monde plus juste. Née au lendemain de la Guerre d’Espagne, cette organisation humanitaire à quatre-vingts ans d’existence, est toujours portée par le même élan, la solidarité et l’aide aux plus fragiles, en misant sur l’avenir des adultes en devenir que sont les enfants.
« La plus grande injustice dans certains pays , c’est de naître fille », Plan International agit pour répondre dans un premier temps aux besoins vitaux de tous les enfants en mettant en place des programmes de santé et de nutrition. Mais son volet le plus important reste à destination des jeunes filles en développant l’instruction. L’organisation investit dans l’éducation et la formation professionnelle pour rendre effective l’égalité entre les filles et les garçons. Elle vise à favoriser un leadership féminin et souhaite que d’ici 2020 ,100 millions de filles deviennent de véritables décideuses, pour ce faire l’organisation se bat pour les protéger de toutes les formes de violence en portant à leur connaissance leurs droits, condition sinequanone pour pouvoir se défendre et s’épanouir.
Cette structure grâce à un système de parrainage, offre aux enfants de meilleures conditions de vie. Elles sont des milliers comme Yeukai Mugumba, ancienne filleule de Plan Internationale à avoir échappé à la fatalité. Parrainée par un japonais, elle a eu le droit à une instruction de qualité qu’elle a pu à son tour transmettre à d’autres enfants. Aujourd’hui, cette zimbabwéenne est avocate !
Chaque année, au mois d’Octobre des centaines de filles dans le monde bénéficiant du programme prennent symboliquement des postes à responsabilités, elles deviennent alors à cette occasion ministre, maire, cheffe d’entreprise…
Toutes les infos sur https://www.plan-international.fr/FB_IMG_1520491437376



Omar Keddadouche

A l’honneur Omar Keddadouche, président d’un club de foot amateur et chroniqueur sportif pour France Bleu Provence. Issu de la cité de la Sauvagère, quartier populaire du 10e arrondissement de Marseille, ce quadragénaire employé polyvalent à la métropole Aix Marseille va se voir prochainement décerné la médaille d’argent de la jeunesse et des sports et de l’engagement associatif qui lui a été décernée par la ministre du sport ,au titre de la promotion du premier janvier 2018 ,pour l’ensemble de ses engagements auprès des jeunes.
Homme de terrain, il est sur tous les fronts. Son club ne se borne pas aux habituels entraînements de foot et matchs du weekend, c’est une pépinière d’espoir et d’entraide. Omar en président altruiste, a décidé d’en faire un lieu d’apprentissage de la citoyenneté et du vivre ensemble, la mixité est le maître mot. Il a également apporté à son club une dimension humanitaire et caritative. Chaque année des actions y sont proposées pour le téléthon ou les Restos du cœur et les enfants peuvent également y bénéficier d’un soutien scolaire de qualité. Ce passionné du ballon rond, dit « agir comme un bon soldat pour son quartier et sa ville de Marseille », il est convaincu que le sport en général et le football en particulier peuvent être vecteurs de valeurs humanistes comme le partage et l’acceptation de l’autre dans sa différence.
Enfin Omar est intarissable lorsqu’il s’agit d’évoquer le stade synthétique, sorti de terre en quinze jours, sur un ancien terrain vague, un stade de 18 mètres sur 25, entouré d’un grillage protecteur, un projet qui s’est concrétisé grâce à sa ténacité et l’aide d’une ONG anglaise, Lionsraw.
Avec 300 licenciés (de U6 à vétérans) et 35 bénévoles, le club de ASC vaux Sauvagère est cité en exemple dans la cité phocéennes et ses alentours. Il tient à rappeler que les femmes y tiennent une place de choix, elles participent activement à la vie du club et prêtent main forte à l’organisation.
Aujourd’hui ce personnage incontournable du milieu sportif marseillais déclare être ému lorsqu’il est invité par les facultés et les écoles de commerce comme Kedje pour partager son expérience du terrain, « mes frères ont tous fait de grandes études » fait-il remarquer fièrement et d’ajouter « moi ,ma passion a toujours été le foot » . Pour aller droit au but et reprendre une expression chère à cet inconditionnel supporter de l’OM, Omar est la preuve que tous les chemins mènent à l’excellence du cœur et de l’action.

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La baguette de la République

Le premier livre issu des Chroniques.

La baguette de la République aux Editions Fauves

« L’homme extraordinaire, c’est l’homme ordinaire » professait Georges Bernanos. Cette maxime s’applique on ne peut mieux à l’homme qui est cœur de ce récit : Ridha Khadher. Cet immigré tunisien, issu d’une famille de modestes agriculteurs est devenu l’un des artisans les plus en vogue de la capitale.

Né à Tunis, débarqué à Paris à l’âge de 15 ans, il travaille d’abord dans la boulangerie de son frère qui lui enseigne les rudiments du métier, avant d’ouvrir son propre commerce en 2006. Sept ans plus tard c’est la consécration : il remporte le concours de la meilleure baguette, devenant ainsi le fournisseur officiel de l’Élysée, Matignon et d’autres ministères.

Ce succès, il le doit d’abord à sa mère qui lui prodigue les meilleurs conseils, mais surtout à un travail sans relâche, de jour comme de nuit. Enfin, pour parvenir à l’excellence, il dispose du meilleur des carburants : un enthousiasme à toute épreuve !

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Association Donia /Mariame Dembele

A l’honneur l’Association Donia fondée par Mariame Dembele. Cette structure qui offre des fournitures scolaires aux enfants d’Afrique est née d’une rencontre entre une femme, Mariame (parisienne, femme active, auteure) et le Mali. En 2015, elle prend un billet pour le pays de ses parents. Elle dit avoir « eu besoin de découvrir ses origines », elle chemine vers  des gens qu’elle n’a jamais rencontré et qui pourtant font partie de sa famille.

A son arrivée ,elle est étonnée par le mode de vie plus spartiate que celui qu’elle mène à Paris. Pourtant, elle veut vivre au rythme des gens qui l’accueillent. Ainsi donc, elle accompagne ses petits cousins à l’école, curieuse, elle veut savoir ce que comporte leur cartable, pas grand-chose. Elle pousse la curiosité jusqu’à vouloir visiter leur école, elle constate alors des classes au mobilier très sommaire, elle en conclut que tous les enfants ne sont pas égaux face aux apprentissages et à l’instruction. Cette réalité l’émeut tellement qu’en rentrant en France, elle décide d’agir. Mariame commence par envoyer une valise de fourniture scolaire à l’école Ahmadou Ly que fréquentent ses cousins, puis deux cartons, puis quatre et ainsi de suite jusqu’au jour où il elle décide avec d’autres femmes de créer une structure plus organisée pour permettre à beaucoup plus d’enfants de se rendre à l’école le cartable chargé des fournitures scolaires indispensables , c’est ainsi qu’est créée l’association . Depuis, l’association Donia parraine l’école Ahmadou Ly à Bamako.

Mariame Dembele et tous ces collaborateurs Mariam Wague, Aïssé Diakité ,Toumany Traore pour la France ,Mariam Dagnoko ,Matou Keita, Mody Kamissoko pour le Mali ont l’objectif d’offrir à la rentrée 2018 à 424 élèves un kit comprenant un livre scolaire (acheté auprès du libraire du quartier pour faire tourner l’économie locale) ainsi que des effets neufs récoltés en France (cahiers/ stylos/ crayons à papier pour éduquer les donateurs à n’envoyer que des effets neufs en Afrique). enfants Donia école

 

Vous pouvez joindre l’association sur **** Téléphone : 06 49 19 78 36. Également sur Instagram et Facebook / Association Donia /



Anissa Lalahoum

A l’honneur Anissa Lalahoum, artiste peintre qui initiait, il y a deux ans la longue série de portraits de français issus de la diversité.
La calligraphie qui reste le thème de ses œuvres est devenue non plus un ornement figuratif mais la transmission d’un cheminement personnel. Dans notre entretien, elle insiste sur les expériences qu’elle a mené dans son atelier qu’elle compare à « un laboratoire » .Elle y vit alors une expérience assez similaire à celle de l’alchimiste. La matière première qui se rattache à ses propres émotions, son histoire de vie et « son moi profond », se libère petit à petit du conformisme propre aux usages de notre société qui s’attache aux apparences.
Elle ose se mettre à nue dans un message pictural où la couleur est libérée. La peinture d’Anissa s’autorise toutes les extravagances. Dorénavant, elle peint pour être connectée à l’amour des autres. Les lectures philosophiques Deepak Chopra,Docteur  Emoto Masaru,Jalaluddine Rûmi,Bayron Katie FB_IMG_1498905077916  lui ont insufflé l’art de la connexion et du partage .Elle est persuadée des vertus de l’Amour en tant que fondement de l’universalité. Elle a donc décidé de créer une page « je suis artisan pour la paix » où elle partage ses lectures et ses émotions.
Ainsi la peintre que nous avions suivi à ses débuts a enrichi ses œuvres d’une réflexion artistique, elle a décidé de transgresser toutes les limites culturelles, ses œuvres sont catégorisé par des numéros .Elle fait abstraction de l’arbitraire des mots, elle place sa création dans un mouvement de désappropriation, puisque chaque toile appartient à celui qui la partage et chacun peut nommer la toile en se fiant à ses propres émotions.
Pari réussi pour Anissa .Autodidacte, elle qui vient « d’un milieu où l’art n’a eu que très peu de place » expose aujourd‘hui à Dubaï, Londres et de nombreuses galeries où elle est reconnue comme une artiste confirmée.
Souhaitons à Anissa encore beaucoup de réussite et surtout de propager encore ses belles émotions que sont l’Amour et le Partage.



Nadia Belaala

A l’honneur Nadia Belaala, montreuilloise et architecte de formation, elle est également présidente du Conseil National de l’U.F.C.R (Union des Forces Citoyennes et Républicaines).
Architecte dans différentes entreprises , elle change d’orientation pour se dédier à la formation des jeunes en devenant responsable d’un service qui forme au markéting téléphonique .De là naît son gout pour l’aide et l’orientation. Parallèlement, elle s’engage dans le milieu associatif autour des questions de la politique de la ville.
Elle reprend alors le chemin des études à l’Ecole supérieure du travail social à Paris pour obtenir en 2013, un diplôme d’ingénieure sociale. C’est alors que la politique vient à elle .Dans un premier temps, elle s’y refuse puis après réflexion, elle décide de défendre ses idées au sein de l’U.F.C.R. Elle est persuadée que tout un chacun est capable à son propre niveau de changer les choses, c’est ce qu’elle projette d’accomplir au niveau de sa circonscription.

Souhaitons à Nadia des élections à la hauteur de ses espérances.received_10208611370592798



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