Samia Hathroubi

A l’honneur ce soir, une enseignante de formation qui a décidé de bousculer l’immobilisme et l’injustice .Samia Hathroubi œuvre pour que la diversité soit vecteur d’unité dans la société française à travers son investissement en tant que directrice de développement pour la structure, Coexister .Européenne convaincue, elle tente de défendre les droits des communautés judéo musulmanes contre l’islamophobie et l’antisémitisme . A l’échelle mondiale, elle met ses compétences au service des universitaires (Cambridge, Rabat…) .Elle apporte aussi son expérience du système éducatif à des jeunes filles dans leur parcours scolaire à travers Rev’Elles .Enfin, elle a collaboré au magazine d’Ici et d’Ailleurs dirigé par Marc Cheb Sun. Pourquoi, une jeune femme qui se dédiait à la recherche décide-t-elle de défendre avec autant d’énergie les valeurs essentielles du Vivre Ensemble ? Cet engagement naît des évènements de 2005 .Deux jeunes sont tués absurdement, les banlieues expriment alors leur désarroi Les scènes qu’elle observe depuis son poste de télévision lui paraissent insoutenables. Elle constate qu’une certaine tranche de la société n’a aucune visibilité. .Elle décide de se dédier alors à l’enseignement exclusivement auprès d’un public en difficulté. La solution lui semble-t-il alors est dans l’instruction. Elle choisit d’apporter le savoir à des lycéens, dans une ville de la banlieue parisienne, Villepinte. Mais sa passion pour les pays du Moyen Orient, la rattrape. Elle aménage alors son temps d’enseignement pour s’y rendre. Elle vivra à Jérusalem, Beyrouth pour ne citer que ces deux grandes villes du monde arabe. Sa connaissance affinée de la géopolitique de cette région du Monde, la persuade que la solution est dans la rencontre de l’autre. Elle croit en un modèle de société inclusive qui permettrait à la diversité d’être un objet de cohésion. Samia Hathroubi est un modèle d’altruisme avec un sens aiguisé de l’équité. Elle est consciente que rien n’est facile mais elle refuse le déterminisme .Elle est persuadée que la solution est dans l’écoute et l’action. Souhaitons à Samia de continuer à arpenter le monde pour mettre ses compétences et son expérience au service des autres.

Naima GuerzizFB_IMG_1483471060064



Sabrina Sebaihi

FB_IMG_1485288807190A l’honneur ce soir, Sabrina Sebaihi, adjointe au Maire d’Ivry en charge de la prévention et de la sécurité. Diplômée d’une maîtrise en santé publique et d’un master en stratégie et décision publique et politique,elle a décidé de s’engager dans la politique pour participer à un changement qu’elle pense possible. Elle est avant tout intéressée par les questions de citoyenneté .Son expérience enrichissante en tant que chargée de mission en démocratie participative à la ville de Vitry-sur-Seine, l’a persuadé que pour changer le monde politique ,il fallait offrir une plus large participation aux acteurs de la cité que sont ,les citoyens. Elle croit aux valeurs de la République surtout, celles d’égalité et d’ouverture. Sa bi- nationalité, elle estime que c’est une force qui forge son identité .Ceci explique son implication au sein du club franco algérien .Une structure qui tente de rallier les deux rives de la méditerranée (celle de ses deux pays, la France et l’Algérie), sur des préoccupations communes: l’économie, la culture pour favoriser une réconciliation plus apaisée.

Enfin, elle a choisi une bataille bien particulière, celle de l’écologie, convaincue qu’il y a urgence à modifier nos comportements pour permettre à chacun, un futur meilleur . Chargée de la sécurité dans sa ville, elle est l’exemple concret que se préoccuper de la santé de la planète, c’est aussi être au plus près des administrés.Pour lutter contre la délinquance ,elle tente de mobiliser les partenaires sociaux et autres structures de la ville .Elle mise sur la médiation et la coordination avec un sens aigu de l’écoute.

Souhaitons à cette jeune femme une carrière politique brillante. ! Naima Guerziz



Leila Boumedjane

A l’honneur ce soir, Leila Boumedjane, l’actrice de la comédie qui se joue actuellement au Théâtre du Gymnase ,9 mois de bonheur, enfin presque !, mise en scène par Noom Diawara (un des acteurs de Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?et de la pièce à succès Amour sur place ou à emporter).Dans cette comédie , elle file le parfait amour avec son compagnon Oumar, jusqu’au jour où un événement vient chambouler leur vie et mettre leur couple à rude épreuve : l’arrivée de leur premier bébé ! Mais sont-ils vraiment prêts ? C’est parti pour 9 Mois de Bonheur… Enfin presque ! Entre les doutes, les hormones, la peur, les parents, le désir, le mariage, la trahison, les nausées, les amis, les sautes d’humeur… Le tout réuni dans un cocktail explosif d’humour, puisque le rire est sans cesse au rendez-vous.

Petite déjà, cette ravissante jeune femme, épatait ses professeurs lorsqu’elle récitait les fables De La Fontaine ou les poésies de Maurice Carême .Ils étaient persuadés qu’elle avait des prédispositions pour la comédie. Ils en firent part à ses parents qui privilégièrent avant tout les études. Elle suivit les recommandations parentales, obtint son baccalauréat et commença un cursus de droit qui la mena jusqu’en Master .Mais, elle était définitivement attirée par le métier de comédienne. Elle suivit alors en parallèle des cours avec un professeur russe Alexandre Loushik, qui au-delà d’un enseignement rigoureux lui apporta le goût du jeu, convaincu qu’un acteur ne peut être accompli que lorsqu’il a foi en ses compétences.

Encouragée, elle commença à décrocher des castings pour des courts métrages et c’est à cette occasion qu’elle rencontre celui qui partage actuellement, l’affiche avec elle, Oumar Diaw, qui n’est autre que celui qui a co-écrit la pièce, avec Fonzie Meatong. L’aventure débute par une annonce qu’il publie sur son mur Facebook. Elle passe le casting. Elle correspond parfaitement au rôle et réussi à s’imposer avec succès face aux autres concurrentes.

Souhaitons à Leila et au spectacle (9 mois de bonheur, enfin presque !) beaucoup de succès.

Naima GuerzizFB_IMG_1483468786530



Djamel Mastouri

Les chroniques de Naima mettent à l’honneur ce soir un homme ,décoré de l’ordre du mérite national .Il s’agit de Djamel Mastouri, un sportif de haut niveau et un militaire à la carrière méritoire .Sa vaillance dans les deux domaines est un modèle de combativité et de pugnacité. Celui qui nous intéresse ce soir, est avant tout le sportif.

A l’âge de douze ans, ce quadragénaire perd la mobilité de ses membres droits .Il refuse de se voir comme une personne différente. Alors, il fait illusion, et jamais personne ne remarquera son handicap, pas même lors de l’examen d’aptitude au service militaire où, il sera déclaré apte.

C’est un adolescent très sportif qui n’hésite pas à se mesurer à ses camarades. Il refuse d’être traité avec différence. Il veut déjà gagner, être le meilleur de la classe. Il découvre alors, la course à pied grâce à la rééducation. C’est une révélation, une véritable thérapie. Il enchaîne les exercices sur la piste d’entraînement, pour retrouver la mobilité de son bras et surtout de sa jambe droite. C’est là que naît sa véritable passion pour la course handisport et de surcroît pour la compétition.

Ses records personnels s’avèrent meilleurs que les performances les plus élevées dans sa nouvelle discipline. A chaque nouvelle compétition, le sergent-chef bat un record. Grâce à beaucoup de travail musculaire spécifique et à une volonté de fer, il réussit à exceller.

Djamel est un athlète modeste qui ne fait pas étalage de ses succès. Or, son palmarès est plus qu’honorifique en 800 et 1500 m : médaillé à plusieurs reprises (Jeux Olympiques de Pékin, Championnats du Monde 2006 Assen et Championnats d’Europe 2005 Espoo).Il refuse le déterminisme. Il a toujours transformé les obstacles de la vie en force

Aujourd’hui, il officie aux Invalides auprès des blessés de guerres et des victimes d’attentats, il tente à son tour d’aider les autres à se surpasser par le biais du sport.

Souhaitons à Djamel encore beaucoup de médailles, il les mérite.

Naima GuerzizFB_IMG_1483468629805



Karim Bouassoun Quatre nuances de France

A l’honneur ce soir Karim Bouhassoun, actuellement conseiller technique aux affaires économiques et aux transports au cabinet de la Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté. Cet ancien élève diplômé de Sciences Po et de la Sorbonne, est issu de ce qu’on nomme communément la banlieue parisienne.

 

Il débute sa carrière dans un cabinet de conseil et rejoint la Direction de la Stratégie de Sciences Po. Il devient ensuite conseiller technique et directeur adjoint de cabinet du maire de Nevers avant de rejoindre la Bourgogne-Franche-Comté.

 

il est entré en politique par conviction, pour pouvoir en finir avec le fatalisme de l’échec en misant sur l’emploi et l’insertion. Candidat à des élections locales en région parisienne à Vigneux-sur-Seine, (départementales en 2011, municipales en 2014), il milite pour le développement et l’émancipation des populations les plus fragiles dans les banlieues, notamment par l’économie, le civisme et la culture. Il est président de « 360 degrés sud » une association qui agit pour impliquer les plus jeunes des quartiers difficiles dans des actions culturelles (pièces de théâtre, expositions…).

Il prépare une thèse de doctorat sur les « services publics de proximité ».

Il a co-écrit avec Rachid Arhab (le journaliste de télévision bien connu), Xavier Driencourt (ancien ambassadeur de France à Alger), et Nacer Safer (un sans papier venu d’Algérie voilà plus d’une décennie), un ouvrage politique de réflexion sur la France en général et les sujets sensibles en particulier. Quatre Nuance de France, est préfacé par Jean Louis Debré avec un avant-propos de Jean Pierre Chevènement. Ce livre nous fournit avec une plume élégante, différents constats sur l’état de la France par rapport à ses enfants venus d’ailleurs, l’islam et la laïcité, la misère des banlieues et l’avenir du Vivre Ensemble. Cet ouvrage est remarquable parce qu’il traite en profondeur chacun de ses sujets mais sous forme de dialogue et par son côté iconoclaste et briseur de clichés. Chacun tente d’apporter sa pierre à l’édifice, l’objectif étant de redonner « saveur à la devise républicaine, liberté, égalité et fraternité ». Ce qui est marquant dans cet ouvrage, c’est surtout le ton apaisant de la discussion. Peut-être que l’écriture permet de nuancer les dissensions. Mais il apparaît surtout, que cet ouvrage s’érige en modèle de débat. Celui qui permet de prendre en considérations les différences sans vouloir imposer à tous prix ses idées. Résolument optimiste, cet ouvrage permet d’entrevoir qu’un changement est possible avec une vraie volonté de prendre en compte par exemple les habitants des banlieues en faisant de ces territoires oubliés de la France, un vivier de croissance par le biais de l’emploi et de l’insertion. Ainsi, il suffit de citer Karim « La France n’est pas si sombre qu’on voudrait nous le faire croire. La France est pleine de ressources et les millions de parcours discrets de réussite sont là pour le prouver ». Il est impossible de traiter avec exhaustivité ici, de la richesse des thèmes abordés dans Quatre Nuances de France. Il en ressort tout de même, des dialogues sincères vifs et sans langue de bois avec un seul objectif : un avenir partagé. Souhaitons à Karim Bouhassoun de briller politiquement et à Quatre Nuance de France d’avoir le succès qu’il mérite. Naima Guerziz.FB_IMG_1483468489347



Nadia Hathroubi-Safsaf /Ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants

A l’honneur aujourd’hui Nadia Hatroubi-Safsaf, journaliste et élue à Cergy . Cette maman de trois enfants est arrivée au journalisme par passion. Pour sa première expérience, elle collabore au lancement d’un magazine. Elle y fera ses premières armes en s’exerçant aux différents métiers qui constituent le journalisme. Elle quittera un temps la presse pour se consacrer à une nouvelle mission : directrice de communication, à la Mairie de l’Île Saint Denis .Mais le journalisme la rattrape, c’est sa seconde nature. Grâce à sa solide culture générale, son esprit créatif et rigoureux, ses aptitudes à l’analyse et à la synthèse, sa bonne connaissance du droit des médias, elle accède au poste qu’elle occupe actuellement : rédactrice en chef du mensuel, Le Courrier de l’Atlas.

Nadia est aussi auteure. Elle vient de publier aux éditions Zellige, Ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants. Un roman qui nous entraîne sur les traces de Leila et son grand père, Salah, à travers un voyage qui nous conduit de Paris à Jérusalem en passant par Gaza et Tel Aviv. Leila, journaliste de son état, décide d’enquêter sur la disparition de son aïeul lors de la manifestation du 17 octobre 1961. Elle découvre alors qu’il a œuvré pour sauver des juifs lors de la Seconde Guerre Mondiale. Or sa meilleure amie Anne est juive. Leur amitié a été bousculée par une discussion houleuse à propos du conflit israélo-palestinien.

L’héroïne en enquêtant sur le passé de Salah, nous mène sur les pas de la Grande Histoire. Celle qui lie le destin du peuple juif aux Justes, celle qui lie le soulèvement des algériens colonisés à la libération de la France. Salah est en quelque sorte, un témoin fictif de la réalité historique. Ce personnage transmet à travers le temps, à sa petite fille, tout un pan de l’histoire qui longtemps fut dissimulé: le secours de nombreux musulmans français apporté aux juifs pour leur éviter un sort tragique.

Qu’en sera-t-il de l’amitié de Leila et Anne ? Quel fut le périple de Salah dans cette France des années 40 occupée ? Ce roman inspiré d’un épisode réel est à la fois bouleversant et profond. Nadia est une auteure perspicace qui à travers le journal intime d’un homme nous fait plonger avec plaisir dans L’Histoire. Elle décide de s’éloigner des idées reçues et apporte ainsi un message de paix en ces temps troubles.

Souhaitons à Ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants, le succès qu’il mérite.

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Beya Zerguine

A l’honneur aujourd’hui, Beya Zerguine, qui a créé un cabinet de coaching de projets professionnels conseil qui porte son prénom. Cette jeune femme a décidé de couper avec les habitudes tenaces du monde de l’entreprise qui souvent portent préjudice à la santé morale des salariés et des entrepreneurs. Elle a décidé de cibler les projets de carrière en fonction d’une composante non négligeable : l’humain.

Les futurs salariés, les entrepreneurs à venir ou les cadres dirigeants sont orientés à partir de leurs réelles compétences et non pas en fonction de leurs diplômes. Sa méthode fonctionne, elle est régulièrement invitée pour animer des conférences où elle expose aux dirigeants, aux professionnels du monde du travail mais aussi aux professeurs (dont ceux d’HEC), la nécessité de ne jamais dissocier le profil officiel (diplôme, expérience professionnelle…) de la personne en tant que telle (ses envies, ses craintes, ses points forts, ses freins).

Beya se positionne par rapport à un cheminent professionnel riche d’enseignement. Elle développe ses services à la fois auprès des nouvelles PME mais aussi des banlieues . Elle participe activement à différents clubs de réflexion et des clubs d’affaires qui ont tous pour objectif : intégrer le leadership dans le développement de l’entreprise. Elle partage aussi via la presse spécialisée, ce qu’elle appelle sa méthode. Elle estime que la « personne et l’écosystème ne font qu’un ».Ainsi, elle affine les outils en fonctions des clients et de leurs besoins. Elle est persuadée que tous les acteurs du monde du travail ont besoin de confiance pour évoluer vers un système plus solidaire. Elle part du postulat de base que seul un environnement rassurant peut permettre à une personne de trouver sa place dans le marché du travail.

Les retours sont plus que satisfaisants parce que cette entrepreneuse intègre dans sa démarche des valeurs qui lui sont chères, la bienveillance, et la confidentialité. Elle ne cesse de se remettre en question et tente de toujours innover pour permettre à un public varié (reconversion professionnelle, chefs d’entreprises, grandes entreprises, managers, cadres, ONG, association, en national et à l’international

…) de s’épanouir et d’évoluer vers plus d’autonomie en définissant avec précision un projet cohérent.

Souhaitons à Beya que son entreprise perdure et qu’elle puisse apporter encore longtemps son aide à toutes ces personnes qui portent en elles un projet professionnel et dont elles sous estiment la faisabilité.

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Saad Djamaa

A l’honneur aujourd’hui Sahad Djamaa spécialiste des questions économiques, citoyen engagé, il est membre du « Thinktank different ».

Après un Master en Économie, il s’installe à Londres pour finir sa thèse. En 2005, des attentats surviennent dans la capitale anglaise, il décide de quitter son confort londonien et de donner une nouvelle orientation à sa vie. Conscient d’avoir frôlé la mort, comme un élan de vie, il se lance dans une aventure folle: écrire un roman. Il part avec un handicap certain, il souffre de dysorthographie, un trouble persistant de l’acquisition et de la maîtrise de l’orthographe.

Il s’arme alors de pugnacité et de volonté pour mener à terme son projet. Son premier roman, « Le chien qui parle » exaltant, sincère et rythmé sera publié. Il suscite un véritable intérêt, l’auteur est invité sur les plateaux de télé et de radios. Son livre nous plonge dans un univers à la fois cinglant et poétique. Récit initiatique, cette fiction invite à la réflexion et au questionnement : le milieu dans lequel on vit, détermine t’il notre destinée ? A-t-on vraiment le choix dans la vie ?

Le protagoniste enfant de la cité s’accroche bon gré mal gré à l’instruction jusqu’au jour où justement deux choix s’offrent à lui : tuer son meilleur ami ou donner la vie. Il refuse de devenir un monstre. Il décide alors de partir, quitter le quartier pour fuir le déterminisme et la folie.

Du sud de la France au nord de la Russie, en passant par Dublin et Paris, le narrateur nous plonge dans une rocambolesque fuite en avant pour guérir de sa folie et tenter de supprimer ce « chien » qui parle en lui.Le ton est donné dès le prologue « j’ai grandi comme un chien :j’ai dû mordre, aboyer ,ramper ,me soumettre et me trouver une utilité pour être accepté dans le monde des hommes ». Pari réussi pour Sahad, son personnage, nous habite et nous le suivons dans ces tentatives pour déjouer les conséquences psychiques de la misère et de l’injustice sociale. Point de misérabilisme, on retrouve la réalité du quartier sans jamais tomber dans les clichés. L’auteur parle vrai et il nous livre à travers son héros, sa propre trajectoire.

Souhaitons au « Chien qui parle » encore beaucoup de succès et à Sahad Djamaa, une carrière d’écrivain foisonnante.

 

Naima GuerzizFB_IMG_1483468077869



Rachida Grairi

A l’honneur aujourd’hui, Rachida Grairi, qui officie actuellement dans les ressources humaines au ministère de la Défense .Ancien sous officier dans l’armée de l’Air ,Rachida a cofondé le Club France Réussite, une association qui vise une orientation réussie pour les enfants démunis ,sorte de relais entre le monde éducatif et le monde du travail.

Certains jeunes manquent d’information quant aux orientations professionnelles possibles .Il leur est souvent proposé des filières qui débouchent sur des métiers où l’offre est saturée.

Rachida est persuadée que ces futurs actifs sont capables d’atteindre l’excellence. Grâce à Club France Réussite, ils peuvent se confronter à une autre réalité, celle qu’ils n’auraient jamais pu envisager . L’objectif étant d’offrir à la connaissance de collégiens et de lycéens un panel de métier diversifié qui vise l’excellence, dont elle les sait capable. Alors, elle rivalise d’ingéniosité : réseaux sociaux, réseau professionnel et amical pour permettre à ces adultes en devenir, d’aller à la « rencontre des métiers ».

Récemment une visite s’est déroulée à l’Assemblée nationale. Après un petit cours d’histoire, les jeunes visiteurs ont pu assister à une séance parlementaire. Ils se sont s’entretenus avec des députés et des assistants parlementaires. Régulièrement, elle accompagne des enfants de la banlieue vers la capitale, où de nombreuses institutions leurs ouvrent leurs portes (la chaîne de télévision TF1, le journal, Le Monde).

A l’Institut national des métiers d’art, ils ont pu croiser des joailliers, des céramistes, des souffleurs de verre. Ils ont eu l’opportunité d’interroger des pilotes et des mécaniciens dans un aérodrome sur leur parcours professionnel, comprendre l’engagement à la nation dans une base interarmée.Ils ont même fait un tour dans les cuisines de l’Elysée !

Rachida explique que plus les enfants visitent des lieux exceptionnels, plus ils se rendent compte qu’ils sont accessibles.

Souhaitons à Rachida, aux membres ainsi qu’aux bénévoles du Club France Réussite de continuer à apporter l’espoir d’un avenir meilleur à un grand nombre d’enfants.

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Mebrouka Hadjaj

FB_IMG_1483467743335A l’honneur, Mebrouka Hadjaj artiste peintre et slameuse. Cette maman de trois enfants qui poursuivent des études scientifiques supérieures, est une militante engagée qui tente de rassembler à travers les belles lettres et une peinture du partage. Dans ces œuvres, elle matérialise une certaine idée du vivre ensemble auquel elle insuffle un message de paix destiné à tous.

C’est une autodidacte qui découvre la peinture à travers les productions artistiques de ses enfants. Cet art naïf l’interpelle par la joie qu’il dégage et le bonheur des couleurs intenses. Elle décide d’adapter alors ces codes simples pour ses propres œuvres. Généreuse, elle envisage la production artistique comme un partage, germe alors en elle l’idée que tout un chacun pourrait prendre part à l’œuvre. Mebrouka devient « le peintre aux milles empreintes » Elle estime que l’art est un vecteur de rassemblement. C’est sa manière à elle d’intéresser « les exclus de l’art » .Ainsi, nombreux sont les cornusiens, habitants de la Courneuve qui ont déposé l’empreinte d’un pied, pour le festival « banlieue is beautiful » qui a été exposé dans le cadre majestueux du Palais de Tokyo. C’est l’occasion de véritables rencontres autour de l’art, ses finalités. Elle offre à des gens qui connaissent parfois des situations précaires, un instant d’évasion, un moment hors de leur réalité.

Après les évènements tragiques de Charlie et les attentats de Novembre 2015, elle décide d’agir. Elle se rend alors spontanément Place de la République à Paris, étend des mètres de tissus, et invite les parisiens à inscrire des messages, à déposer leurs empreintes. Les passants jouent le jeu, un lien se crée qui abolit toutes les différences, comme une communion .La première fresque est réalisée en Janvier 2015.Elle estime que la seule réponse au terrorisme est de rester unis. Elle tente alors à travers ses productions de tisser du lien et d’œuvrer pour la paix.

Souhaitons à Mebrouka une longue carrière de peintre de la paix et que ses œuvres puissent être appréciées par le plus grand nombre.

Naima Guerziz



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