Au pays des barbares /Fabrice David

Au pays des barbares ,(éditions Plon dans la collection Sang Neuf ) est le deuxième ouvrage de Fabrice David.

Dans ce thriller , vous ne trouverez ni agents , ni effets spéciaux .Le livre ne se déroule pas dans une grande mégalopole , les meurtriers ne sont pas de grandes pointures et pourtant ….

Au pays des barbares , c’est une plongée dans le  destin des gens « d’en bas », en toile de fond , le club amateur d’Awoise-Gelle dans les Ardennes . Chaque page est un   voyage déroutant  dans les méandres de ceux qui n’attendent rien de la vie et qui n’ont rien à perdre …On s’enfonce dans un univers repoussant , dégoulinant de misère affective et sociale .Vous n’en sortirez pas indemne , la plume de l’auteur contribuant à créer  un réalisme déroutant.

Fiche d’identité de l’auteur :

Journaliste pour TF1 depuis plus de vingt ans, il travaille notamment pour l’émission « Téléfoot ».Il a publié L ‘Homme gris en 2015, aux éditions Black -Out.

Questions à l’auteur :

Dans votre ouvrages , les  supporters aiment tellement leur club qu’ils sont capable de tout , comment vous est venue l’idée de ce roman  ?

Mes personnages sont inspirés d’observations lors des déplacements au fin fond de la province . J’ai  écumé tous les stades de France et de Navarre, voyagé dans des dizaines de bus de supporters, dormi dans des hôtels de zones industrielles et a beaucoup, beaucoup observé.

L’oisiveté mène au vice , qu’en pensez-vous  ?

L’oisiveté peut être considérée comme un vice mais pas forcément .Mais ce qui peut mener à la dérive de mes personnages c’est surtout l’amertume et la rancœur.1539180023611452355960



Arta Seiti ,au milieu de ses Nimbes

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Chaque livre est une rencontre avec un personnage, des senteurs et des lieux qui parfois nous propulsent dans un univers qui nous est inconnu. Les limites entre la réalité et la fiction deviennent alors tellement tenues qu’on a le sentiment d’être happé dans un temps et un ailleurs qui nous submergent. C’est exactement le cas de « Nimbes » de Arta Seiti, publié aux éditions Fauves.

Quelques mots sur l’auteure :

Albanaise d’origine, diplômée en littérature française, Arta, experte en géopolitique et spécialiste des Balkans, enseigne les relations internationales à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université catholique de Lille. Auteure de plusieurs articles consacrés à une approche géopolitique de l’Europe du Sud-est, elle publie dans des revues spécialisées autour des questions internationales. Par ailleurs, elle a créé un blog nommé Passions électives. Elle a également poursuivi ses recherches dans le domaine de l’anthropologie sociale et l’ethnologie (EHESS). Au fil de ses travaux, les points de vue des sciences sociales et de la création littéraire n’ont de cesse de se croiser et d’inspirer sa démarche.
Questions à Arta Seiti :

Pourquoi avez-vous décidé un jour de vous mettre à l’écriture ?
J’ai toujours écrit des articles et études sur l’évaluation prospective et les enjeux stratégiques des acteurs internationaux dans la région du sud-est européen. A ce titre, il m’a fallu faire montre d’une précision géopolitique et une réflexion pointue sur le devenir de cette région. Néanmoins, je porte en moi une part très littéraire que je voulais mettre en lumière, l’extirper du sommeil, parce que j’en ai fortement ressenti la nécessité, comme un bouillonnement intérieur. Jeune, je souhaitais devenir comédienne ; j’ai même joué dans un film, ce dont je parle dans le livre. Lors de l’écriture du livre, j’ai eu le sentiment d’être éclairée par ce fil de lumière de mes Nimbes. Une imagination féconde qui a nourri le récit.

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Quelles sont vos influences ?

J’ai été bercée dans une famille littéraire. Elles sont diverses, commençant par les écrivains et poètes albanais comme Kadare, Agolli et Poradeci. Ensuite viennent Dostoïevski, Kafka, Kundera Kis, Char, Daumal, Bachelard, Lévi-Strauss, Mauss…une multitude d’auteurs et de contes populaires qui m’ont forgée. J’ai grandi particulièrement avec la littérature russe.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur « Nimbes » ?
Nimbes est un fil de lumière qui éclaire plusieurs aspects du monde tel qu’il se donne à voir et par extension l’intériorité. Il y a une quête inlassable qui anime mon texte, stratifié en de multiples niveaux dont l’Albanie n’est qu’un aspect. Entre récit et essai, il traverse les frontières spatiales, mentales et intellectuelles de manière plus fondamentale et s’efforce de circuler du particulier vers une universalité à travers des lignes de fuite dont la création littéraire est le moteur. Le « Je », dépasse l’égo du narrateur et devient observateur à l’égard des sociétés. C’est une « invention de soi » pour culminer sur un embrasement plus universel, un couronnement de nimbes où la symbolique du feu et de la lumière occupe une place centrale. Une subjectivité qui se déplace : des fragments, des éclats de ma vie où le sublime et la révolte y font partie par le biais d’un langage symbolique poussé. Mon écriture tel un voyage intérieur, je l’ai conçue et sentie également dissoute dans un flottement.
Extrait

« Tout débute dans un état de semi-conscience entre le sommeil et la veille, après une journée de promenade dans la capitale, alors que dans la rue, l’on m’offre un brin de mimosa… Je commence, ainsi, dans un état de « haute étrangeté » à méditer, un carnet de voyage intérieur, un va-et-vient mêlant des notations subjectives avec une chronique des temps présent et passé, une géographie intérieure, mi- rêvée, mi- réelle. Une partie inaperçue de moi, indicible, une face cachée et mystérieuse à la fois – qui revient à travers les perceptions, chuchotements, souvenirs, personnages, un vécu, l’art, mes lectures fondatrices… De cette altérité intime, il résulte un rapport au monde d’une « spectatrice » alternant détachement et engagement.

 



Au royaume des crapauds fous surgit un merle blanc Yves Michalon

Lorsque Yves Michalon m’a accueillie dans son bureau de la rue de l’école Polytechnique, il m’a offert la bienveillance et la tendresse qui le caractérisent au dire de tous les auteurs qui ont croisé son chemin.
C’est cette relation aux autres et son humanisme qui se révèlent dans chacune des pages de son dernier ouvrage, Au royaume des crapauds fous surgit un merle blanc. Tout y est dit sur son engagement, ses succès et ses échecs avec une plume captivante qui nous offre avec poésie et élégance, le parcours d’un homme engagé. Homme d’un temps et d’un siècle où tout était possible, il revient courageusement sur les ratés de sa génération, « les enfants de Yalta et de Coca Cola ». Dans une écriture soignée et mélodieuse, où chaque mot prend tout son sens, il nous livre son propre récit, explicite avec une finesse métaphorique ses choix. Il écrit à la première personne et pourtant ce n’est pas sa personne qu’il met en avant mais les autres.
Yves Michalon, communicant, éditeur, aux côtés des femmes(il a mis sur le marché les premiers test de grossesse) et des hommes et des peuples opprimés, a donné sa vie aux autres et en le lisant on comprend qu’il l’a fait au nom d’une certaine idée du Monde, celle qu’il s’est forgé au gré de ses lectures. Un livre à lire de toute urgence, surtout par les temps actuels où les semeurs de cailloux se font rares…

Yves Michalon en quelques dates : https://yvesmichalon.com/accueil/
1945, naissance dans une famille gaulliste orthodoxe.
1969, il crée MBC, agence conseil en communication qui deviendra très vite l’une des plus grandes agences indépendantes, où il sera en charge, entre autres, de la communication littéraire de Gallimard, Grasset, Albin Michel, Robert Laffont, Nathan, Odile Jacob…

1982, lance Latitude, magazine consacré aux relations internationales. Il crée et développe conjointement « Éthique et politique », un laboratoire d’analyses comportementales
1990 Nommé vice-président d’Havas Adversiting France, juste après la chute du mur de Berlin, il quitte ses fonctions en 1993 après avoir publié Boulevard de l’absolu (Albin Michel) pour se consacrer à Est Libertés, association (1992) qui, avec le concours de l’Union européenne, développera l’accès et la promotion de la démocratie dans les Balkans.
Dans la foulée, il crée en 1994 les éditions éponymes qu’il anime toujours aujourd’hui, fort de plus de 400 auteurs au catalogue. Engagé auprès de Jean Ping, il sera de toutes les manifestations et de tous les combats pour faire valoir la victoire de ce dernier, victoire volée par Ali Bongo, l’usurpateur, à la dernière élection présidentielle gabonaise de 2016.
Nommé administrateur et parrain de la toute nouvelle association « L’enfance au cœur » en 2017.
Bibliographie : Le Pousse-caillou(chez Robert Laffont )et recevra de Jean d’Ormesson un grand prix de littérature de l’Académie française/ La Passion selon Saint-Just chez Albin Michel/ Des lézards et des hommes chez Albin Michel/1988 Les heures supplémentaires chez Albin Michel. / 2018 Au royaume des crapauds fous surgit un merle blanc.

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Le vendeur de thé qui changea le monde avec un hashtag/François Saltiel

IMG_20180712_183257Souvent vacances rime avec farniente et grandes résolutions .L’été donne des envies de réel , de dépaysement et de lecture. Pourtant , il y a toujours cette petite voix qui vous pousse à aller voir du côté de la toile, vous pouvez désormais rester connecté sans culpabiliser avec le premier ouvrage de François Saltiel ,Le vendeur de thé qui changea le monde avec un hashtag ,aux éditions Flammarion.
Contenu
François Saltiel , journaliste, producteur , est également chroniqueur dans l’émission « 28 Minutes » sur Arte. Quotidiennement , sur la chaîne franco-allemande , ils relate aux téléspectateurs avec beaucoup de passion et de bonne humeur les « pépites du jour » qui ont créé le buzz sur la toile…
A l’occasion des dix ans du # , il offre dans son livre dix histoires d ‘ hashtags forts qui ont agi dans le monde et sur les mentalités , contrecarrant ainsi une idée bien admise : les réseaux sociaux sont nocifs pour l’humanité .
Le chroniqueur nous fait cadeau d’une irrésistible anthologie vertueuse qui illustre la force et l’efficacité de ce signe , devenu au-delà de toutes les espérances , un formidable outil de mobilisation. Tour à tour , le hashtag rassemble , solidarise et unifie .Combien de causes ou de luttes depuis dix ans qui ont trouvé une véritable résonnance grâce à ce signe ? Défense des minorités, solidarité, parité , libération de la parole des femmes …Le # est incontournable !
L’auteur nous offre généreusement ses connaissances dans une écriture vive et fluide ,entre le travail d’historien et celui de chroniqueur.
Il réussit à nous convaincre qu’internet peut être un outil formidable contre l’oppression ,pour un monde meilleur.
Questions


Comment vous est venue l’idée de ce livre ?
Dans l’exercice de ma chronique quotidienne sur 28’ diffusée sur Arte , souvent consacrée aux réseaux sociaux , j’ai senti que le # était un merveilleux moyen de raconter le monde .J’avais de plus en plus d’histoires pertinentes autour de ce symbole qui devenait un moyen efficace pour mobiliser les gens autour d’une cause . Je voulais également inscrire ma réflexion au-delà de mon espace médiatique éphémère .Je sentais qu’il était temps de consacrer le # à destination du grand public.

En vous lisant , on comprend mieux la force du # , pouvez vous donner la recette d’un # réussi ?
Le # réussi est celui qui part d’un acte spontané , d’une démarche authentique .Le # réussi est celui qui ne se prédestine pas au départ à devenir un succès populaire .Il est le fruit d’une alchimie entre un combat et un public .
Avez-vous pensé à une suite pour cet ouvrage ?
Oui , je suis en réflexion avec mon éditeur pour un prochain ouvrage , non plus sur le # mais les nouvelles technologies .A suivre !

 

 

 



Alioune Touré, une vie dédiée au ballon rond.

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La Coupe du Monde a vu vibrer la France après sa victoire contre l’Argentine avec un doublé décisif de Kylian Mbappé, à des milliers de kilomètres de la Russie des manifestations de joie se sont propagées en France . Samedi 30 juin flottait sur l’hexagone un peu de l’esprit de 98. Devant l’intérêt grandissant des femmes pour le foot , Les chroniques sont allées à la rencontre d’un ancien joueur passionné du ballon rond , Alioune Touré.
Portrait
Après une formation à Clairefontaine entre 1992 et 1994, il rejoint le centre de formation du FC Nantes en 1995. Sélectionné en équipe de France cadets, juniors puis avec les espoirs de Raymond Domenech, il remporte l’Euro des moins de 18 ans. Il jouera par la suite à Manchester City (2001-2002) ,Paris SG (2002-2005), Uniao Leiria et finira sa carrière comme entraîneur adjoint en Chine.Il est officiellement nommé entraîneur UEFA A de football auprès de la Fédération française de football en 2015.
Consultant sportif pour différentes chaînes de radio et de télévision, il commentera les grands évènements du ballon rond sur SFR Sport.
Il vient de se lancer dans une nouvelle aventure,  conseil sportif spécialisé dans l’accompagnement des acteurs du football. Il s’est spécialisé dans le coaching , il met son expertise au service des joueurs tout au long de leur carrière.
Questions
Quels sont vos pronostics pour la Coupe du Monde de Russie ?

Je voyais une finale opposant le Brésil à l’Argentine ou une finale entre la France et l’Allemagne mais comme il ne reste plus que la France, nos bleus ont toutes leurs chances de remporter cette coupe du monde avec un Mbappé très en forme et une équipe de France très soudée.

Que pensez vous de la tournure que prennent les choses dans cette coupe du Monde, beaucoup de grandes équipes ont été éliminées ?
Cette coupe du Monde prouve que les petites nations qui étaient à la traîne ont revisité leurs méthodes. Elles se sont alignées sur les grandes équipes avec de très grosses préparations et il ne serait pas étonnant de voir une équipe comme la Croatie se révéler et créer la surprise.
Alors qu’est ce qui fait la différence aujourd’hui entre les grandes nations du football et les autres ?
La recette à mon sens est toute simple, un entraineur doit veiller à ce que son équipe partage à la fois des valeurs communes de vivre ensemble, de respect pour que tous les joueurs puissent voir dans la même direction et se battre pour aller chercher la victoire. Je crois dur comme fer au mot « cohésion ». Mais, il ne faut pas non plus négliger un élément de taille qui fait la différence, le talent individuel de chacun.
Ne pensez-vous pas justement que l’individualisme et une « starification » à outrance des joueurs porte préjudice à l’image du foot ?
Il est vrai que les joueurs d’aujourd’hui sont différent de nous. Ils sont la génération digitale. Sans le vouloir, ils partagent une vision du football parfois bling bling, qui peut attirer les jeunes. Mais, sur les réseaux sociaux, on ne voit que le résultat, il faut travailler dur pour en arriver là et faire beaucoup de concessions et de sacrifices. Dommage que cela n’apparaisse pas. Quand je vois parfois, tous les commentaires sur les réseaux sociaux sur une phrase prononcée par un joueur, je me dis que dans le Monde il y a des causes bien plus importantes à défendre. Les hommes devraient mettre leur énergie au service des autres plutôt que de vouloir polémiquer sans cesse autour du foot et surtout quand ça prend des proportions irrationnelles. Il faut surtout insister sur ce que le foot peut transmettre de meilleur aux jeunes : le dépassement de soi et le respect des autres.

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« Le football est le plus beau sport mais également le plus complexe, c’est l’école de la vie et du vivre ensemble. C’est incroyable toutes les sensations que cela peut faire surgir que l’on soit joueur ou spectateur. La grand enseignement du foot, l’union fait la force ! »



Le K Benzema

Troisième Ligue des Champions remportée par Zinedine Zidane ce samedi avec le Real Madrid. Il fait partie dorénavant des plus grands entraîneurs d’Europe . Nombreuses sont les images qui ont circulé sur le bonheur de la victoire partagée par « Zizou » avec ses joueurs et plus particulièrement avec Karim Benzema . Les deux français représentent à eux deux le génie footballistique , ils forment un duo historique .
Sur les réseaux sociaux des voix nombreuses se sont alors levées pour demander au sélectionneur Didier Deschamps de revoir sa copie et d’intégrer Karim Benzema dans l’équipe de France qualifiée pour la coupe du Monde qui aura lieu en Russie au mois de Juin . Mais , il semblerait que pour l’instant le miracle virtuel n’ait pas eu lieu …
Il faut alors regarder le K Benzema diffusé sur Netflix actuellement pour avoir des indices sur le refus de la fédération française, par la voix de son sélectionneur , d’accueillir à nouveau l’attaquant dans l’équipe de France . Dans leur documentaire , Florent Bodin et Damien Piscarel remontent le temps . Tout y passe , l’ enfance du prodige madrilène , ses débuts à Lyon , ses sélections en équipe de France , ses prémices à Madrid…
Le début du film pose le cadre , Karim ouvre les portes de chez lui et décide enfin de se confier parce qu’il avoue ne jamais avoir renoncé à l’équipe de France , défendre son pays avec les bleus reste toujours pour lui d’actualité . Karim Djaziri (son agent ), Zinedine Zidane et beaucoup d’autres (un ami d’enfance , son père , Franck Riberi , Thierry Henri , Hatem Ben Arfa , des journalistes , un historien) racontent puisqu’il en est un le cas Benzema, depuis l’histoire de la « sextape » où le joueur a obtenu gain de cause . La parole est libérée sauf celle de Didier Deschamps qui a refusé de répondre aux questions des journalistes .
Ainsi donc , par un véritable travail journalistique , loin de la désinformation mais dans la quête d’une vérité qui comme toutes est multiple , les co-réalisateurs nous invitent à réfléchir au-delà de l« affaire » et de comprendre pourquoi le sportif de vingt neuf ans adulé à l’étranger devient source de polémique dans le pays qui l’a vu naître .IMG_20180528_214428



Nadalette La Fonta Six , Le roseau penchant.

Le roseau penchant de Nadalette La Fonta Six raconte une scoliose et le long parcours vers la guérison. Le personnage de ce récit autobiographique écrit au rythme des battements du cœur. L’ouvrage aurait pu s’intituler tribulations d’un phénomène en milieu hospitalier tant la lecture nous invite à la vie, à l’amour et au lâcher prise. Nadalette affiche sa scoliose, le ton est donné par la couverture en mode Warhol, poétique, colorée, émouvante et profonde. Rien n’est tu, pas même l’alitement forcé qui vous rend vulnérable, à la merci de tout un système. Votre enveloppe charnelle ne vous appartient plus !
L’auteure femme active, brillante et engagée se raconte à travers un accident, une opération qui comme une histoire d’amour se finit mal. Elle se retrouve prisonnière, confinée dans son propre corps, détenue dans une longue hospitalisation. Mais point de larmoiements ! L’âme est solide, elle rebondit avec ses hauts et ses bas, le personnage est un papillon. On entend la hargne et la combativité, il faut vaincre la fatalité, se défaire d’un cocon, accepter de faiblir et se reprendre en main. Aller aux sources du mal, revisiter son passé et refuser de capituler. La guérison est une chanson douce aux mélodies de l’amour et de l’amitié, au refrain de la combativité.
Nadalette c’est une force de caractère qui écrit avec fougue, une battante qui accepte ses faiblesses. On ressort de la lecture de son livre avec une envie de se mouvoir. Elle nous fait tout simplement vibrer avec une écriture qui exhorte à ne jamais renoncer et à ne jamais perdre de vue la joie et l’espoir. Le bonheur est dans les petites choses simples de la vie, un sourire, un thé partagé avec l’être aimé, les mots tendres de ses filles, ses souvenirs …
Il ressort de cet ouvrage une vérité universelle, chaque épreuve est une réinvention. Ici ,une auteure est née à qui l’on souhaite encore d’écrire longtemps pour notre plus grand plaisir.20180512_170446

 



Salima Fee Moi Belle

Tout quitter pour vivre son rêve, il faut beaucoup de courage et une force de caractère inouïe. Aujourd’hui de plus en plus de femmes osent l’aventure de l’entreprenariat pour créer leur propre emploi, celui qui répond à leurs attentes dans une quête de bien-être et d’acceptation de soi. C’est le cas de Salima Guerziz, cette jeune maman, employée de banque a fait le pari de quitter le confort d’un emploi stable pour vivre pleinement de sa passion.
La banque est un véritable indicateur de notre société, on y fait face à la précarisation de la société et à son lot de vies déchiquetées. La fondatrice de Salima Fee Moi Belle, a décidé de faire ses adieux au monde de la finance après une énième agression d’un client mécontent. Cet événement lui fait comprendre que la vie peut basculer assez rapidement. De tempérament altruiste, elle ne supporte plus de rester immobile face au malheur des autres.
Du jour au lendemain, elle décide de s’investir corps et âme au projet qu’elle mûrit depuis toute petite, apporter de la beauté dans le quotidien des femmes. Malgré les obstacles nombreux, elle ne croit qu’en cette voix intérieure qui chaque jour la persuade que son bonheur professionnel ne peut passer que par son rêve d’apporter aux femmes une meilleure estime d’elles-mêmes. Elle se rapproche des grandes du métier de l’élégance et de la beauté, Salima Aliani et Cristina Cordula qui vont lui transmettre quelques ficelles du métier. C’est décidé Salima Fee Moi belle est lancée.
Cette grenobloise déniche des professionnelles de la beauté pour offrir à ses clientes une prestation individualisée. Elle apporte  aux femmes en général et à  la mère de famille en particulier,une mise en valeur. Elle est convaincue que dans toute femme, il existe un potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer, coach en image, elle mise sur une féminité assumée.
Voilà un an que sa boîte existe, elle a récemment lancé sa propre collection. Enfin ,elle récolte la reconnaissance et ses conseils vestimentaires font l’unanimité auprès des grenobloises, où elle compte de nombreuses fans.
A suivre sur You Tube et Snapchat où elle se met en scène dans un naturel joyeux , une vraie source de bonne humeur !20180506_123043



Adil Jazouli/ Marie,Meriem,Myriam

Adil Jazouli, sociologue et disciple du grand Alain Touraine, il s’est forgé à ses côtés une certaine idée de la sociologie, loin de la théorie pure. La sociologie devient alors un outil au service des concitoyens, plus particulièrement des banlieues et des quartiers populaires. Fondateur de « Banlieuscopies », il est devenu le spécialiste incontournable des politiques publiques dans les banlieues, ses ouvrages dans ce cadre-là sont une mine d’or. Au ministère de la ville en 1997, il collabore à la mise en place de l’Observatoire National des Zones Urbaines Sensibles. Ses travaux à ce sujet l’ont rendu incontournable, chercheur-associé à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, responsable du séminaire « la ville Globale » au sein du collège d’études mondiales, et chercheur associé au Cevipof (centre d’études politiques de Sciences.Po Paris), Adil ne dissocie pas la recherche d’une mise en pratique bénéfique pour la société. Ce français, né au Maroc, est également très engagé dans les milieux associatifs et civiques.
Récemment, le sociologue s’est illustré dans un genre nouveau, la fiction. Aux éditions La Boîte à Pandore, il vient de publier un roman au titre évocateur, Marie, Meriem, Myriam. Cet amoureux de la littérature et d’Omar Khayyam prend la plume pour évoquer l’horreur des attentats et leurs conséquences à travers un personnage. Gabriel Jibril, de père libanais musulman d’origine palestinienne et de mère juive égyptienne porte en lui tous les symboles de l’histoire du Moyen Orient. On le découvre à travers les lettres qu’il écrit à chacune des femmes qu’il a aimé, un seul et même prénom Marie qui se décline en trois entités distinctes, chrétienne, juive et musulmane.
Dans chacune de ses correspondances post- rupture, le narrateur se remémore comme dans un conte la féérie de l’amour que vient bousculer un séisme, les attentats. Cet élément va en profondeur secouer les femmes qui l’entourent et faire ressortir chez chacune de ses conquêtes amoureuse les failles du passé. Dans ses différentes intimités, on mesure le poids de l’environnement politique et sociétal dans la relation à l’autre et aux autres.
Adil nous livre de manière foisonnante un récit initiatique, un conte sur l’amour et la société française. Il offre sans concession un visage d’une France plurielle mais également morcelée, dont le salut viendra certainement de la rencontre de l’autre mais également dans une meilleure compréhension des comportements humains loin des jugements à l’emporte-pièce ou des raccourcis idéologiques.
Ce roman est un appel à la tempérance, un cri contre tous ceux qui veulent diviser , à mettre entre les mains de tout ceux qui veulent comprendre , seul le romancier est capable d’une analyse profonde de l’humanité…20180506_110715



Menouar Benfodda ,l’athlète catalan

Une chronique avait révélé l’année dernière l’exploit de Menouar Benfodda au marathon de Paris. Vêtu d’un costume, il s’élançait pour faire mentir les pronostics les plus pessimistes, le dandy avait fait un score plus qu’honorable.
Au dernier meeting de Paris, le 04 avril dernier, le catalan a encore surpris. Cette fois ci, il concourrait dans la catégorie minimaliste. Mais quésaco ?
L’athlète portait bien la tenue adéquate à un détail près sur lesquels les caméras de télévision se sont longuement arrêtées, à la fois circonspectes et amusées … Point de chaussures de course à propulsion aux pieds mais de très rustiques vigatanes colorées, jaunes et rouges. Mais quelle mouche l’a piqué ? Un athlète qui court avec des chaussures sans amortis cherche certainement à amuser la galerie.
Que nenni ! Figurez-vous que Menouar est un coureur professionnel avec de très beaux palmarès, reconnu dans la profession. Cet habitant d’Elne, dans les Pyrénées-Orientales, n’en est pas à son premier coup d’essai et comme tous les athlètes, il a à cœur de se dépasser.
Dans son club de Martigues où il s’entraîne sans relâche, il n’a qu’une idée en tête, porter haut l’honneur de l’artisanat de sa région en homologuant les chaussures catalanes dans le Guinness book des records.
La société Création catalane qui a accepté de fabriquer les chaussures de Menouar n’en revient toujours pas, leurs savoir-faire a été illuminé par la performance de leur poulain.
Sur 50000 coureurs et athlètes internationaux, il s’est illustré en semi-marathon et également en marathon en terminant dans le top 100, avec un chrono de 2h22.
Pari gagné pour Menouar et les vigatanes !

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