A la rencontre d’Ahcène Hédir

IMG_20191124_150205_01Ahcène Hédir est l’auteur du roman LES RÉFUGIÉS DU CAP CAXINE –

Extrait

« Ses grands yeux noirs, son sourire radieux, presque naïf, sa bouche, d’une délicatesse et d’une pureté enivrantes, illuminaient un visage qui s’allongeait vers un menton légèrement saillant, légèrement creusé, mais bien homogène, ce qui en rendait la chute pleine de douceur. Ce corps, cependant, ne pouvait montrer la violente passion qu’elle éprouvait pour son pays. Une passion qui la brûlait de l’intérieur… »

 Quatrième de couverture

Retirés au phare Cap Caxine, trois hommes insolites et rebelles exhortent Nejma, une jeune journaliste, à mener une enquête sur des massacres effroyables qui ont coûté la vie à des centaines de civils. Assez vite, la journaliste est confrontée à deux souvenirs, celui d’un garçon au sourire candide, et celui d’un photographe étrangement disparu qui lui adresse, par l’intermédiaire d’un sourd-muet, des lettres dialectiques… Révélée à elle-même sous un nouveau nom, la journaliste mène sa propre enquête et accède peu à peu à une maturité et une identité propre… Parviendra-t-elle cependant à échapper à l’emprise du photographe hégélien qui pensait se servir d’elle ? Peut-elle imaginer un instant ce qu’est devenu Hillel, ce garçon timide au regard plein de feu ? Les réfugiés du Cap Caxine est le Tome II d’une trilogie publiée dans un sens chronologique inversé. Le Secret (Tome I) est paru aux éditions 5 Sens.

 

Questions :

 Pourquoi avez-vous décidé de traiter de l’Algérie et plus particulièrement des années noires ?

C’est une période que je n’ai pas vécu. Je suis parti d’Alger plus tôt. Ce roman est largement documenté. J’ai passé plus de six mois à lire d’abord pour me mettre en situation et me soustraire ensuite pour essayer de comprendre.

La question principale que je m’étais posé au tout début est la suivante :

Pourquoi certains jeunes sont devenus des tueurs sans pitié, alors que d’autres, ayant vécu à priori dans le même espace et la même période, ont choisi l’autre monde, celui de Nejma.

Je ne prétends pas avoir répondu à cette question avec certitude mais j’espère avoir donné certaines pistes exploitables. Je dis simplement que nous avons manqué de deux choses essentielles : une pratique sérieuse de la psychologie et un enseignement de qualité dans le domaine de la philosophie.

Les femmes ont une grande place dans votre roman, pouvez-vous nous les décrire ?

Vous avez tout à fait raison de déduire que le rôle assumé complètement que je concède à la femme dans ce roman est primordial. Je l’imagine conquérante. On retrouvera cela dans tous mes romans les 05 écrits et les deux publiés. Dans le troisième qui j’espère sera publié dans les mois à venir je le dis sans détour : l’avenir prospère et moderne de l’Algérie dépend du degré d’émancipation de la femme et son combat pour sa liberté.

Dans Les Réfugiés du Cap Caxine, Hor a été arraché à son destin de femme heureuse, Nejma a réussi à dépasser l’héritage des traditions familiales pour créer son propre monde. Rien n’est possible sans les femmes … Le bon ou le mauvais. Je voulais dire enfin que la responsabilité de la femme est plus que jamais énorme. Mais j’ai voulu aussi lui dire que c’est possible.



A la rencontre de Fatima Djemaï

Fatima Djemaï, récompensée de la Croix de Chevalier de l’Ordre national  pour ses divers engagements  associatifs, religieux, culturels et politiques, fait partie des rares femmes aumônières. Les Chroniques sont allées à la rencontre d’une femme qui œuvre sans cesse pour le vivre ensemble. 

Pourquoi êtes vous devenue aumônière ?

J’ai ce besoin irrépressible de me tourner vers les autres et m’épanouir par ce que je peux leur donner

Je suis imprégnée des traditions que m’ont transmises mes parents. Si je suis musulmane, vous le savez ou vous l’avez subodoré, il n’en reste pas moins que je suis française. Française de souche.

Et si je suis musulmane, au-delà de la tradition familiale, je le suis par la foi en cette religion et si je suis française, au-delà de ma carte d’identité, c’est parce que je crois à la fraternité, à la liberté et à l’égalité.

Oui c’est la loi républicaine de la France qui me guide dans ma vie de citoyenne  c’est ce qui m’encourage à donner de ma personne pour les autres. Oui c’est le coran qui me guide dans ma vie spirituelle pour donner un sens à ma vie. Et j’entends que « l’égalité » de notre devise républicaine résonne dans l’acceptation de l’autre quelle que soit sa religion ou pas et résonne aussi et surtout dans l’égalité entre les hommes et les femmes.

C’est pourquoi j’ai voulu devenir Aumônier des hôpitaux ici à Châlons en Champagne. J’ai trouvé indispensable qu’il puisse y avoir au sein des hôpitaux une coexistence entre l’aumônerie catholique et l’aumônerie musulmane, dans un esprit d’œcuménisme.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre fonction ?

Ecouter, être attentif, accompagner, soutenir, réconforter, apporter des réponses en cas de sollicitation, répondre aux besoins spirituels.

Mon rôle est aussi d’être attentive aux besoins du personnel soignant et de l’administration :

Ecouter, apporter des réponses en cas de sollicitation, traduire, échanger, faciliter, faire le lien.

L’une des difficultés, pour moi, puisque souvent la parole de l’Islam étant donnée par des hommes, est de convaincre que la parole reste la parole quand bien même c’est une femme qui la formule.

En conclusion je dois vous dire que dans notre société multiculturelle, le travail que je fais, l’action que je mène pour l’accompagnement des malades et de leur famille, du personnel hospitalier, ne serait-ce qu’en étant interprète, m’enrichit et m’encourage à œuvrer pour une société moins conflictuelle.

 

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A la rencontre de Ouafa Mameche

 

 Editrice et femme de radio, Ouafa Mameche est devenue une des femmes les plus influentes du Rap français, femme pleine d’énergie, elle nous explique son engagement pour la culture, la musique et les livres.
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INTERVIEW

Pourquoi êtes-vous devenue éditrice ?
 
Je suis devenue éditrice un peu par hasard, en cherchant quoi faire après mon master recherches en histoire médiévale. Je me suis rendu compte qu’en plus d’aimer lire et écrire, je me passionnais pour l’accompagnement rédactionnel, la mise en forme et la relecture. Toutes les activités que je menais depuis plusieurs années au travers de magazines, blogs et journaux associatifs se retrouvaient dans ce métier d’éditeur. J’ai trouvé ma voie à 25 ans.
Le dernier dernier ouvrage que vous avez publié, La rage de vivre a eu beaucoup de retentissement, comment s’est déroulée votre rencontre ave l’auteur, Bolewa?
 
J’ai fait la rencontre de Bolewa par le biais d’un ami, sur le quai du métro pour nous rendre à Nuit Debout, je m’en souviens. On a échangé sur nos activités sans savoir qu’il avait un projet de livre déjà bien entamé. Il avait eu vent de mon travail d’éditrice et avait cette envie qu’on travaille ensemble. Il savait que je le comprendrai et l’accompagnerai du début à la fin. Il a bien fait d’insister. Je suis très heureuse d’avoir édité son histoire de vie remplie d’enseignements dans laquelle chacun peut se retrouver. Une réédition est en chemin, la route est encore longue !
Vous avez été reconnue comme une des femmes les plus influentes au niveau du rap, comment avez-vous vécu cette nomination ?
 
J’ai d’abord été très surprise de ce genre de classement, on ne parlait pas vraiment des femmes dans le rap jusque là, encore moins celles dans l’ombre. J’ai été très honorée de figurer parmi des femmes que je connais et que j’admire, certaines depuis plus de dix ans. Je baigne dans ce milieu depuis la fin de l’adolescence et j’ai toujours oeuvré par passion sans rien attendre en retour. Mais qu’on reconnaisse ce travail à mon échelle est très satisfaisant, j’en étais très fière et ça m’a encouragée à continuer.
Enfin quels sont vos projets à venir ?
 
Deux livres sont prévus pour 2020 chez Faces Cachées. Le but est d’accélérer la cadence et de s’intéresser à de nouveaux genres.
J’ai la chance de pouvoir animer de plus en plus de conférences dans le domaine culturel, plusieurs sont déjà calées pour la rentrée, notamment au Mama Festival & Convention.
Je continue d’écrire pour divers supports comme l’Abcdr du Son et je débute une collaboration avec Le Courrier de l’Atlas.
 


Les voix,Van Gogh, Tony Montana, Picasso et les autres



A la rencontre de Rachida Grairi et du Club France Réussite

Rachida Grairi, une des pionnières dans l’orientation concrète en direction des jeunes des quartiers, avait déjà été invitée aux Chroniques de Naima. Pour clore l’année scolaire, je suis allée à la rencontre de la fondatrice de l’association Club France Réussite. Force est de constater que son engagement reste intact, elle est davantage convaincue « que la découverte et le partage valent beaucoup plus que n’importe quel discours. En allant directement à la rencontre des professionnels, dans leur environnement de travail, et parfois en manipulant, les jeunes peuvent se projeter très concrètement dans le métier ».

Rachida n’aime pas les discours creux, femme d’action au parcours atypique, son leitmotiv est de ne jamais baisser les bras. Elle est capable de remuer ciel et terre pour les jeunes qu’elle accompagne une fois par mois à la rencontre de métiers dont ils ne soupçonnaient même pas l’existence (joaillier, gemmologue, ingénieur aéronautique, architecte du patrimoine, rédacteur en chef…) et des lieux prestigieux (École des Arts Joailliers soutenue par Van Cleef and Arpels, Coulisses de l’Assemblée Nationale, Cuisines de l’Elysée, Journal le Monde, et AFP, Cartier, Hermès, Le Plaza Athénée…). Ils entrevoient des possibilités différentes et nouvelles. Elle veut sortir les jeunes des quartiers d’une forme de déterminisme. Elle fait partie de ces gens discrets qui agissent pour offrir aux futurs adultes la possibilité de rêver à un avenir meilleur.

A travers le Club France Réussite, Rachida veut faire bouger les lignes. Elle milite pour le droit à l’information des jeunes en matière d’orientation scolaire et professionnelle, notamment sur l’accès aux métiers de prestige et de haut niveau, filières trop souvent méconnues de ce public. Dans ce cadre, elle travaille étroitement avec des collèges et des lycées, d’autres associations comme son partenaire les Apprentis d’Auteuil, ou encore avec des structures en charge de jeunes en réinsertion.

Le Club France Réussite fonctionne grâce à la volonté indestructible de Rachida puisqu’elle gère l’association seule et sans financement, sa rétribution à elle se trouve dit-elle avec une grande satisfaction « dans les étoiles que je vois dans les yeux de certains jeunes en visite qui se découvrent des vocations insoupçonnées ».

 

Naïma Guerziz

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Pour en savoir plus

Facebook : https://www.facebook.com/Club-France-Réussite-1618312838405548/

Pour joindre Rachida Grairi : francereussite@gmail.com



A la rencontre de Brigitte Brami alias BB.

« J’ai tenu à tricoter avec mes souvenirs marseillais les deux textes qui suivent dans leur intégralité en les laissant intacts. Ils décrivent deux détenues que j’ai connues à la même période lors de mon incarcération en 2013-2014 à Fleury-Mérogis, dans le 91. »

Dans corps imaginaires, l’auteure nous livre deux portraits, celui de deux détenues qu’elle a rencontrées lors de sa détention. Thérèse, femme élégante et gracieuse etouffe entre les quatre murs d’une prison où elle semble être arrivée dans des circonstances tragiques de la vie. Quant à Sana, elle vit la détention avec beaucoup d’aisance et de légèreté comme si son handicap  lui permettait de recouvrer une forme de liberté.

Questions à l’auteure

1)Quand avez-vous commencé à écrire ?

j’ai commencé à écrire très jeune car je suis atteinte depuis mon enfance d’une maladie génétique grave et  rare : la FMF, Fièvre méditerranéenne familiale. J’ai vécu une enfance douloureuse et solitaire que j’ai dû apprivoiser avec la poésie que j’écrivais à l’ombre d’une mort menaçante.

2)Des détenues ont-elles lu votre ouvrage ?

Rares sont les détenues qui ont lu mes livres, en revanche, les surveillantes se l’arrachaient et venaient dans ma cellule me féliciter ! J’ai appris également que mes livres avec ma photo sur la couverture  avaient disparu – avaient été volés -  de la grosse libraire du Virgin Megastore qui n’existe plus aujourd’hui et qui était en face du lieu où les repris de justice faisaient leur bizness  !

3 )Quel est votre prochain projet ?

Mon projet est d’écrire mes carnets de cavale dans le Paris où je me cachais pour échapper à la police,  entre 2009 et 2010. Ils sont presque terminés.

Biographie https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=artiste&no=28371

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A la rencontre de Brigitte Brami alias BB.  vspace
Brigitte Brami est née en 1964, à Tunis et vit à Paris. Après la publication d’un recueil de poèmes à l’âge de 20 ans: La Lune verte (éditions Saint Germain des près, 1984), puis l’obtention d’un Diplôme d’Études Approfondies (Master 2) en arts du spectacle, et des études doctorales en littérature et civilisation françaises. Spécialiste de Jean Genet, elle a été la première assistante de la Commissaire Marie Redonnet lors une exposition organisée par le Service de Coopération Culturelle français et l’ambassade de France au Maroc sur Jean Genet au Maroc : Jean Genet et le Monde Arabe, l’auteure s’est ensuite fait remarquer, en 2011, par le succès en librairie d’un petit livre relatant sa première incarcération à Fleury-Mérogis La Prison ruinée (Indigène édition, 2011). C’est lors de sa deuxième incarcération à la Maison d ‘Arrêt des Femmes qu’elle a finalisé les corrections de Miracle de Jean Genet (L’Harmattan, coll. « L’écarlate », 2015). Elle a également contribué à Des Solitudes – Actes du Forum du 6 décembre 2011 coordonnés par Maudy Piot, association FDFA, Editions l’Harmattan, 2013-, et à Du Corps imaginaire à la singularité du corps, Actes du Colloque du 11 avril 2015 coordonnés par Maudy Piot, association FDFA, Editions l’Harmattan, 2016, et a écrit plusieurs articles dans diverses revues, notamment dans Le Passe-Muraille : Thérèse est décédée (2014). Enfin Brigitte Brami va rééditer dans une autre collection que Écarlate, Miracle de Jean Genet, enrichi notamment de deux préfaces et revu et corrigé.


A la rencontre de Ryad Girod, l’auteur des Yeux de Mansour.

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Ryad Girod avec Les yeux de Mansour(publié aux éditions Barzakh en Algérie et chez P. O. L. en France) vient de signer son troisième roman,un récit fort, à la fois conte philosophique et constat amer de la condition de l’homme. Les circonstances déterminent-elles le sort des hommes ? Est-il possible d’échapper à la sentence du destin ? L’amour permet-il à l’être humain d’oublier sa condition de mortel ? Toutes ces questions semblent habiter le narrateur qui nous raconte le sort de son meilleur ami Mansour. 

 Mansour, est sur le point d’être décapité sur Al-Safa Square. Son ami, le narrateur, est le témoin halluciné et impuissant de cette exécution. Qui est Mansour, cet idiot magnifique qui roule dans le désert en Chevrolet Camaro rouge, descendant de l’émir algérien Abdelkader?

Questions à l’auteur

Comment êtes vous devenu auteur ? 

Je pense que c’est une histoire d’amour. Lorsque j’avais 15 ans, en allant au lycée, chaque matin, je croisais une jeune fille de mon âge dans la rue. Après échange de sourires, de bonjours, de comment tu t’appelles, tu es dans quel lycée… nous nous sommes mis à échanger des lettres. Je ne savais pas écrire, je lui faisais des dessins. Elle ne savait pas bien dessiner, elle m’écrivait de longues feuilles dans lesquelles elle me racontait sa vie, ses rêves, notre amour… et toute cette puissance que contenaient ses mots me fascinait. Naturellement, je suis devenu écrivain et elle est devenue peintre !

Que vous a apporté le prix Assia Djebar ?

Un million de dinars. Que j’ai perdu en partie. Un sac contenant le tiers de la somme que je n’arrive pas à retrouver… C’est tout moi ! A part ça, c’est une grande joie et une grande satisfaction. Un honneur immense de voir son nom associé à celui d’Assia Djebar. Ecrire, de façon évidente, exprime l’envie d’être lu. Un grand prix littéraire rend visible et permet d’élargir son lectorat. Oui, belle satisfaction.

 

Pourquoi avoir choisi l’Arabie Saoudite comme cadre de votre récit ?

Je vivais à Riyadh, en Arabie, lorsque j’ai eu l’idée et l’envie d’écrire ce roman. Quitter l’Arabie a été définitif et donc source de tristesse et de nostalgie. En écrivant, je prenais plaisir à revoir les rues et les paysages désertiques où j’aimais aller. C’est plus autour de la compréhension (possible ou pas) de notre époque que s’articule mon texte et l’Arabie et ses formidables paradoxes se prêtaient bien au traitement de ma problématique. Sans vouloir écrire un livre sur la situation du monde arabe, je voulais clairement mettre en lumière quelques aspects de géopolitique qui me révoltent profondément : De grands savants arabo-musulmans condamnés au silence et à l’oubli, le cynisme des diplomaties occidentales dans cette région…

Quel est l’accueil du roman en France depuis qu’il est publié chez P. O. L ?

Plutôt un bel accueil, puisqu’il y a eu de beaux articles dans le Figaro, La Croix,… des radios : Nova et France Culture. Mais comme je vis en Algérie, je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer les lecteurs. Quelques festivals sont prévus pour cet été ( Issy près de Paris, Altagène en Corse… ) et je réjouis de ces rencontres.

 



Sortie du roman Les Voix



Le festival du cinéma franco -arabe de Noisy Le Sec

Une nouvelle édition du festival du cinéma franco-arabe a débuté ce neuf Novembre . La ville de Noisy-le-Sec ouvre les portes du Trianon,le cinéma rendu célèbre par Eddy Mitchell et son émission dédiée au septième art , la dernière séance . Ce festival , parrainé par Costa Gavras , met à l’honneur un cinéma de qualité qui se nourrit d’influences diverses et variées .

Les Chroniques de Naima sont allées à la rencontre de Géraldine Cance , l’attachée de presse de cet événement unique .

Questions :

Depuis quand le festival existe-t-il ?

Créé en 2012 , nous fêtons cette année la septième édition du festival .Cet événement est né d’un échange entre la ville de Noisy le Sec et le festival de Jordanie à Amman qui depuis plusieurs années met à l’honneur le cinéma franco-arabe . Le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec est en quelque sorte , « le petit frère » du Festival du film franco-arabe de la ville d’Amman. Depuis 22 ans, le Festival du film franco-arabe de la ville d’Amman offre un trait d’union cinématographique entre « Grand Moyen-Orient » et la France, pour permettre de créer des rencontres .

Cet esprit se retrouve à Noisy le sec où le maître mot reste l’échange et le dialogue entre les cultures.

Le festival semble s’être installé dans le milieu cinématographique français , comment expliquez-vous cet engouement ?

La qualité des films qui y sont proposés y est pour beaucoup .Il faut savoir que la notoriété du parrain , Costa Gavras est une aide précieuse .Il n’hésite pas à communiquer autour du festival et nous honore de sa présence dès qu’il le peut .

C’est un festival qui organise des séances avec une programmation qui échappe aux salles dites « grand public », les spectateurs sont de véritables passionnés et le bouche à oreilles a certainement fait le reste .

Cette année nous avons la chance d’avoir une marraine Saphia Azzeddine, la réalisatrice et auteure . Elle a présenté ce samedi son nouveau film « Demi-sœurs ».Beaucoup d’autres viendront présenter cette semaine leurs films et débattre autour du cinéma, Said Hamich , Pauline Beugnies , Nadia Meflah, Gaya Jiji , Samir Ardjoum , A.B . Shawky , Bouchera Azzouz et beaucoup d’autres .

Programmation :

https://www.cinematrianon.fr/festivals/festival-du-film-franco-arabe



Rafla Ben Arous ,une entrepreneure qui offre du temps .

Il faut confronter le rêve à la réalité pour réussir sur le chemin tortueux et non sans obstacle de l’entreprenariat. Alors quand une entrepreneure, Rafla Ben Arous, fondatrice des Carnets d’Hedi a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, elle s’est jurée d’adopter une charte qui se résume ainsi : « valoriser, faire adopter une communication vertueuse, s’engager pour les créateurs ». Après des études à la Sorbonne, puis à l’EHESS et enfin en Sciences politiques, Rafla s’est d’abord dirigée vers une carrière à l’Assemblée nationale, puis dans différents postes à responsabilités au sein des collectivités territoriales, qui lui ont permis de se spécialiser en communication publique et politique. Militante associative, elle a toujours rêvé de devenir gendarme réserviste, c’est chose faite, elle officie en tant que formatrice auprès des jeunes recrues.

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Alors comment ce désir d’entreprendre est-il né ?

Les Carnets d’Hedi sont nés d’un rêve mais également d’une volonté de ma part de plus d’indépendance, de créer ma propre valeur. En côtoyant, dans le cadre de mes différents engagements beaucoup d’entrepreneures et d’entrepreneurs, j’ai eu l’idée de leur offrir du temps en gérant ce que j’ai toujours su faire et aimer faire, leur entière communication.

Pouvez-vous nous retracer le parcours de cette aventure ?

Je viens d’une famille qui aime le dessin, l’Art, la culture sous toutes ses formes. J’écris beaucoup. Grande curieuse, j’aime apprendre, plus que tout comprendre le monde dans lequel nous évoluons. M’entourer de personnes singulières et authentiques est vital. Je suis très observatrice et tous ceux que je côtoie, se plaignent de manquer de temps, alors j’ai réfléchi à un concept pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de « gagner du temps ». J’ai nommé ma start up, les Carnets d’Hedi, en souvenir de mon grand-père, un grand homme qui a toujours su entourer sa famille de bonté et d’amour.

Avez-vous été soutenue dans votre projet ?

J’ai beaucoup été entourée par mon fiancé, qui a tout de suite cru en moi. Au départ, j’ai eu peur d’en parler à ma mère. J’ai attendu que le projet soit bien avancé pour lui expliquer que sa fille avait besoin de sortir de sa zone de confort et de s’offrir un véritable challenge. Elle a finalement réagi de manière très encourageante et suit avec beaucoup d’intérêt l’évolution de mon aventure, tout comme le reste de ma famille.

Les Carnets d’Hedi ont-ils eu leurs premiers clients ?

OUI et ça continue. On nous contacte souvent via les réseaux sociaux parce que le concept plaît énormément et le bouche à oreille commence à faire son effet. Les Carnets d’Hedi proposent plusieurs services tels que : le community management, la création visuelle, la construction de site web, la stratégie de marque et les relations presse.

A suivre sur lescarnetsdhedi.com et sur la page Facebook Les Carnets d’Hedi.

 



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