Sois une femme ma fille, les confidences d’une femme en politique,Latifa Chay.

SOIS UNE FEMME MA FILLE : D’une tour HLM au deuxième tour d’une élection nationale de Latifa Chay est une biographie aux accents d’amour, ceux d’une enfant à sa mère défunte vivante mais vidée de sa personnalité d’avant emportée par une forme d’Alzheimer. Avec une plume énergique teintée de poésie, Latifa Chay nous livre son expérience comme une transmission nécessaire. Elle énumère les obstacles qui jalonnent le parcours d’une femme d’origine maghrébine qui s’engage politiquement pour apporter plus de justice et d’égalité par l’action. Latifa se raconte sans tabous. Le racisme, la discrimination, le sexisme, les manigances politiciennes, elle dit tout en s’adressant tour à tour au lecteur et à sa mère.

Questions

1 Pourquoi avez-vous eu envie d’écrire ce livre ?

Parce qu’écrire, c’est parler sans être interrompue. Cela m’a permis d’aller plus loin dans la réflexion et prendre de la hauteur par rapport aux nombreux évènements vécus.

2 Quels retours en avez-vous eu ?

Je n’ai eu que des retours positifs et parfois des confidences de mes lecteurs sur plusieurs pages tant mon récit a ou faire écho au leur. De manière générale, il y beaucoup de bienveillance dans les mots, de l’empathie, et même de l’énergie pour aborder la suite.

Une femme réfractaire à la politique est aller s’inscrire sur les listes électorales pour la première fois de sa vie et a tenu à le partager avec moi, des élèves  premières m’ont dit « que depuis qu’ils m’avaient lu, ils savaient que malgré les obstacles dans la vie, ils pouvaient réaliser leurs rêves », un homme a offert mon livre à ses enfants et petits enfants pour Noel, un homme m’a raconté la maladie de son épouse… Beaucoup de confidences, une belle proximité s’installe pour celles et ceux qui ont voulu prolonger la conversation ouverte par mon livre.

3 Sur la couverture de votre livre,  vous et votre père au lendemain des élections législatives de 2017, quel a été son rôle dans votre engagement ?

Il est central. Mon premier modèle d’engagement, c’est lui. Malgré son français hésitant, il a toujours été engagé et tourné vers les autres. Ce fût le cas quand il a quitté son Maroc natal lorsqu’au moment de son départ depuis Casablanca, il s’est improvisé tuteur pour ses autres acolytes de voyages, comme tout au long de ses expériences professionnelles en tant que délégué syndicale. J’ai été élevée avec le souci du collectif et le respect des personnes. Avec mes parents, la solidarité, c’est au quotidien que nous la pratiquions.

Par ailleurs, lors de mes différents campagnes, il a aussi contribué de façon très concrète : le premier à tracter sur les marchés, à mobiliser ses réseaux, à aller à la rencontre des commerçants. Il n’a jamais raté aucune de mes prises de paroles publiques ni meeting. Le premier à arriver, le dernier à partir.

4 Quels conseils donneriez-vous à une jeune fille d’aujourd’hui qui veut s’engager en politique ?

De foncer et de s’affranchir du regard des autres ! Quelle que soit la forme de l’engagement, la politique est noble quand on se rappelle pourquoi un jour on eu envie de s’engager. C’est ce qui m’a permis de tenir toutes ces années. FB_IMG_1625852513561



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