Le K Benzema

Troisième Ligue des Champions remportée par Zinedine Zidane ce samedi avec le Real Madrid. Il fait partie dorénavant des plus grands entraîneurs d’Europe . Nombreuses sont les images qui ont circulé sur le bonheur de la victoire partagée par « Zizou » avec ses joueurs et plus particulièrement avec Karim Benzema . Les deux français représentent à eux deux le génie footballistique , ils forment un duo historique .
Sur les réseaux sociaux des voix nombreuses se sont alors levées pour demander au sélectionneur Didier Deschamps de revoir sa copie et d’intégrer Karim Benzema dans l’équipe de France qualifiée pour la coupe du Monde qui aura lieu en Russie au mois de Juin . Mais , il semblerait que pour l’instant le miracle virtuel n’ait pas eu lieu …
Il faut alors regarder le K Benzema diffusé sur Netflix actuellement pour avoir des indices sur le refus de la fédération française, par la voix de son sélectionneur , d’accueillir à nouveau l’attaquant dans l’équipe de France . Dans leur documentaire , Florent Bodin et Damien Piscarel remontent le temps . Tout y passe , l’ enfance du prodige madrilène , ses débuts à Lyon , ses sélections en équipe de France , ses prémices à Madrid…
Le début du film pose le cadre , Karim ouvre les portes de chez lui et décide enfin de se confier parce qu’il avoue ne jamais avoir renoncé à l’équipe de France , défendre son pays avec les bleus reste toujours pour lui d’actualité . Karim Djaziri (son agent ), Zinedine Zidane et beaucoup d’autres (un ami d’enfance , son père , Franck Riberi , Thierry Henri , Hatem Ben Arfa , des journalistes , un historien) racontent puisqu’il en est un le cas Benzema, depuis l’histoire de la « sextape » où le joueur a obtenu gain de cause . La parole est libérée sauf celle de Didier Deschamps qui a refusé de répondre aux questions des journalistes .
Ainsi donc , par un véritable travail journalistique , loin de la désinformation mais dans la quête d’une vérité qui comme toutes est multiple , les co-réalisateurs nous invitent à réfléchir au-delà de l« affaire » et de comprendre pourquoi le sportif de vingt neuf ans adulé à l’étranger devient source de polémique dans le pays qui l’a vu naître .IMG_20180528_214428



Nadalette La Fonta Six , Le roseau penchant.

Le roseau penchant de Nadalette La Fonta Six raconte une scoliose et le long parcours vers la guérison. Le personnage de ce récit autobiographique écrit au rythme des battements du cœur. L’ouvrage aurait pu s’intituler tribulations d’un phénomène en milieu hospitalier tant la lecture nous invite à la vie, à l’amour et au lâcher prise. Nadalette affiche sa scoliose, le ton est donné par la couverture en mode Warhol, poétique, colorée, émouvante et profonde. Rien n’est tu, pas même l’alitement forcé qui vous rend vulnérable, à la merci de tout un système. Votre enveloppe charnelle ne vous appartient plus !
L’auteure femme active, brillante et engagée se raconte à travers un accident, une opération qui comme une histoire d’amour se finit mal. Elle se retrouve prisonnière, confinée dans son propre corps, détenue dans une longue hospitalisation. Mais point de larmoiements ! L’âme est solide, elle rebondit avec ses hauts et ses bas, le personnage est un papillon. On entend la hargne et la combativité, il faut vaincre la fatalité, se défaire d’un cocon, accepter de faiblir et se reprendre en main. Aller aux sources du mal, revisiter son passé et refuser de capituler. La guérison est une chanson douce aux mélodies de l’amour et de l’amitié, au refrain de la combativité.
Nadalette c’est une force de caractère qui écrit avec fougue, une battante qui accepte ses faiblesses. On ressort de la lecture de son livre avec une envie de se mouvoir. Elle nous fait tout simplement vibrer avec une écriture qui exhorte à ne jamais renoncer et à ne jamais perdre de vue la joie et l’espoir. Le bonheur est dans les petites choses simples de la vie, un sourire, un thé partagé avec l’être aimé, les mots tendres de ses filles, ses souvenirs …
Il ressort de cet ouvrage une vérité universelle, chaque épreuve est une réinvention. Ici ,une auteure est née à qui l’on souhaite encore d’écrire longtemps pour notre plus grand plaisir.20180512_170446

 



Salima Fee Moi Belle

Tout quitter pour vivre son rêve, il faut beaucoup de courage et une force de caractère inouïe. Aujourd’hui de plus en plus de femmes osent l’aventure de l’entreprenariat pour créer leur propre emploi, celui qui répond à leurs attentes dans une quête de bien-être et d’acceptation de soi. C’est le cas de Salima Guerziz, cette jeune maman, employée de banque a fait le pari de quitter le confort d’un emploi stable pour vivre pleinement de sa passion.
La banque est un véritable indicateur de notre société, on y fait face à la précarisation de la société et à son lot de vies déchiquetées. La fondatrice de Salima Fee Moi Belle, a décidé de faire ses adieux au monde de la finance après une énième agression d’un client mécontent. Cet événement lui fait comprendre que la vie peut basculer assez rapidement. De tempérament altruiste, elle ne supporte plus de rester immobile face au malheur des autres.
Du jour au lendemain, elle décide de s’investir corps et âme au projet qu’elle mûrit depuis toute petite, apporter de la beauté dans le quotidien des femmes. Malgré les obstacles nombreux, elle ne croit qu’en cette voix intérieure qui chaque jour la persuade que son bonheur professionnel ne peut passer que par son rêve d’apporter aux femmes une meilleure estime d’elles-mêmes. Elle se rapproche des grandes du métier de l’élégance et de la beauté, Salima Aliani et Cristina Cordula qui vont lui transmettre quelques ficelles du métier. C’est décidé Salima Fee Moi belle est lancée.
Cette grenobloise déniche des professionnelles de la beauté pour offrir à ses clientes une prestation individualisée. Elle apporte  aux femmes en général et à  la mère de famille en particulier,une mise en valeur. Elle est convaincue que dans toute femme, il existe un potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer, coach en image, elle mise sur une féminité assumée.
Voilà un an que sa boîte existe, elle a récemment lancé sa propre collection. Enfin ,elle récolte la reconnaissance et ses conseils vestimentaires font l’unanimité auprès des grenobloises, où elle compte de nombreuses fans.
A suivre sur You Tube et Snapchat où elle se met en scène dans un naturel joyeux , une vraie source de bonne humeur !20180506_123043



Adil Jazouli/ Marie,Meriem,Myriam

Adil Jazouli, sociologue et disciple du grand Alain Touraine, il s’est forgé à ses côtés une certaine idée de la sociologie, loin de la théorie pure. La sociologie devient alors un outil au service des concitoyens, plus particulièrement des banlieues et des quartiers populaires. Fondateur de « Banlieuscopies », il est devenu le spécialiste incontournable des politiques publiques dans les banlieues, ses ouvrages dans ce cadre-là sont une mine d’or. Au ministère de la ville en 1997, il collabore à la mise en place de l’Observatoire National des Zones Urbaines Sensibles. Ses travaux à ce sujet l’ont rendu incontournable, chercheur-associé à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, responsable du séminaire « la ville Globale » au sein du collège d’études mondiales, et chercheur associé au Cevipof (centre d’études politiques de Sciences.Po Paris), Adil ne dissocie pas la recherche d’une mise en pratique bénéfique pour la société. Ce français, né au Maroc, est également très engagé dans les milieux associatifs et civiques.
Récemment, le sociologue s’est illustré dans un genre nouveau, la fiction. Aux éditions La Boîte à Pandore, il vient de publier un roman au titre évocateur, Marie, Meriem, Myriam. Cet amoureux de la littérature et d’Omar Khayyam prend la plume pour évoquer l’horreur des attentats et leurs conséquences à travers un personnage. Gabriel Jibril, de père libanais musulman d’origine palestinienne et de mère juive égyptienne porte en lui tous les symboles de l’histoire du Moyen Orient. On le découvre à travers les lettres qu’il écrit à chacune des femmes qu’il a aimé, un seul et même prénom Marie qui se décline en trois entités distinctes, chrétienne, juive et musulmane.
Dans chacune de ses correspondances post- rupture, le narrateur se remémore comme dans un conte la féérie de l’amour que vient bousculer un séisme, les attentats. Cet élément va en profondeur secouer les femmes qui l’entourent et faire ressortir chez chacune de ses conquêtes amoureuse les failles du passé. Dans ses différentes intimités, on mesure le poids de l’environnement politique et sociétal dans la relation à l’autre et aux autres.
Adil nous livre de manière foisonnante un récit initiatique, un conte sur l’amour et la société française. Il offre sans concession un visage d’une France plurielle mais également morcelée, dont le salut viendra certainement de la rencontre de l’autre mais également dans une meilleure compréhension des comportements humains loin des jugements à l’emporte-pièce ou des raccourcis idéologiques.
Ce roman est un appel à la tempérance, un cri contre tous ceux qui veulent diviser , à mettre entre les mains de tout ceux qui veulent comprendre , seul le romancier est capable d’une analyse profonde de l’humanité…20180506_110715



Menouar Benfodda ,l’athlète catalan

Une chronique avait révélé l’année dernière l’exploit de Menouar Benfodda au marathon de Paris. Vêtu d’un costume, il s’élançait pour faire mentir les pronostics les plus pessimistes, le dandy avait fait un score plus qu’honorable.
Au dernier meeting de Paris, le 04 avril dernier, le catalan a encore surpris. Cette fois ci, il concourrait dans la catégorie minimaliste. Mais quésaco ?
L’athlète portait bien la tenue adéquate à un détail près sur lesquels les caméras de télévision se sont longuement arrêtées, à la fois circonspectes et amusées … Point de chaussures de course à propulsion aux pieds mais de très rustiques vigatanes colorées, jaunes et rouges. Mais quelle mouche l’a piqué ? Un athlète qui court avec des chaussures sans amortis cherche certainement à amuser la galerie.
Que nenni ! Figurez-vous que Menouar est un coureur professionnel avec de très beaux palmarès, reconnu dans la profession. Cet habitant d’Elne, dans les Pyrénées-Orientales, n’en est pas à son premier coup d’essai et comme tous les athlètes, il a à cœur de se dépasser.
Dans son club de Martigues où il s’entraîne sans relâche, il n’a qu’une idée en tête, porter haut l’honneur de l’artisanat de sa région en homologuant les chaussures catalanes dans le Guinness book des records.
La société Création catalane qui a accepté de fabriquer les chaussures de Menouar n’en revient toujours pas, leurs savoir-faire a été illuminé par la performance de leur poulain.
Sur 50000 coureurs et athlètes internationaux, il s’est illustré en semi-marathon et également en marathon en terminant dans le top 100, avec un chrono de 2h22.
Pari gagné pour Menouar et les vigatanes !

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