Anissa Lalahoum 1 juillet
A l’honneur Anissa Lalahoum, artiste peintre qui initiait, il y a deux ans la longue série de portraits de français issus de la diversité.
La calligraphie qui reste le thème de ses œuvres est devenue non plus un ornement figuratif mais la transmission d’un cheminement personnel. Dans notre entretien, elle insiste sur les expériences qu’elle a mené dans son atelier qu’elle compare à « un laboratoire » .Elle y vit alors une expérience assez similaire à celle de l’alchimiste. La matière première qui se rattache à ses propres émotions, son histoire de vie et « son moi profond », se libère petit à petit du conformisme propre aux usages de notre société qui s’attache aux apparences.
Elle ose se mettre à nue dans un message pictural où la couleur est libérée. La peinture d’Anissa s’autorise toutes les extravagances. Dorénavant, elle peint pour être connectée à l’amour des autres. Les lectures philosophiques Deepak Chopra,Docteur Emoto Masaru,Jalaluddine Rûmi,Bayron Katie lui ont insufflé l’art de la connexion et du partage .Elle est persuadée des vertus de l’Amour en tant que fondement de l’universalité. Elle a donc décidé de créer une page « je suis artisan pour la paix » où elle partage ses lectures et ses émotions.
Ainsi la peintre que nous avions suivi à ses débuts a enrichi ses œuvres d’une réflexion artistique, elle a décidé de transgresser toutes les limites culturelles, ses œuvres sont catégorisé par des numéros .Elle fait abstraction de l’arbitraire des mots, elle place sa création dans un mouvement de désappropriation, puisque chaque toile appartient à celui qui la partage et chacun peut nommer la toile en se fiant à ses propres émotions.
Pari réussi pour Anissa .Autodidacte, elle qui vient « d’un milieu où l’art n’a eu que très peu de place » expose aujourd‘hui à Dubaï, Londres et de nombreuses galeries où elle est reconnue comme une artiste confirmée.
Souhaitons à Anissa encore beaucoup de réussite et surtout de propager encore ses belles émotions que sont l’Amour et le Partage.