Ridha Khadher,le boulanger de l’Elysée

IMG_20170129_164545A l’honneur Ridha Khadher, un artisan boulanger qui a réussi par sa ténacité et son savoir-faire à se hisser au rang de boulanger de L’Elysée, distinction qui revient celui (ou celle) qui remporte chaque année le concours de la « meilleure baguette de Paris ».Arrivé en France à l’âge de quinze ans, l’adolescent fraîchement débarqué de sa Tunisie natale était loin de se douter qu’un jour il deviendrait en quelque sorte la star des boulangers. A l’époque, il vient rejoindre son frère aîné Ali qui tient une boulangerie appelée « La Montmartroise ». Il y apprend le métier, il se souvient que souvent il a eu envie de rentrer au pays tellement c’était difficile au début. Les journées étaient interminables. Il lui arrivait de dormir debout. Force est de constater qu’il a été à la bonne école.

 

Depuis Mai 2013 ,cet artisan multiplie les succès : baguette d’or et troisième meilleure galette de Paris en 2016.Le Paradis du Gourmand, nom de sa boulangerie ne désemplit pas. On y rencontre les curieux qui se bousculent pour goûter à l’excellence, et des journalistes venus du monde entier .Ils veulent interroger celui qui incarne aujourd’hui le rêve français. Il a ainsi reçu dans son fournil des journalistes allemands, japonais, brésiliens, argentins, équatoriens, américains (CNN) et bien sûr français mais aussi des hommes et des femmes politiques.

Ridha apprécie cet engouement mais cela n’a pas changé sa nature profonde. Il reste humble et très accessible. Il estime que les prix qui lui ont été décernés, sont le fruit d’un travail acharné, d’une remise en question quotidienne (tous les jours il améliore sa technique).Il est donc la preuve, « qu’on peut réussir dans la vie si on est sérieux. Il faut le vouloir, c’est tout. » . Etre boulanger de l’Elysée n’a en rien changer son rapport à ses employés , et comme il l’a toujours fait, il continue aujourd’hui à distribuer ses invendus aux nécessiteux. Souhaitons donc à ce boulanger hors pair encore beaucoup de réussite et de force dans ce métier.



A lire…

Parution le 2 février aux éditions du Seuil – avec les contributions entre autres de Dany Laferrière, Achille Mbembe, Dominic Thomas, Françoise Vergès, Lucy Mushita, Armand Gauz, A. Waberi, Tchak Sami, Lydie Moudileno, Célestin Monga, Capitaine Alexandre, Souleymane Diagne, Severine Kodjo-Grandvaux, Pascal Blanchard, François Durpaire, Dieudonne Niangouna…FB_IMG_1484312142224



Rana Badarani/www.com-un-reve.com

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A l’honneur Rana Badarani, la fondatrice de la start-up, Com un rêve (www.com-un-reve.com). Rana quitte le Liban (Beyrouth), où elle officiait dans la publicité, son domaine de prédilection pour s’installer dans le Sud Ouest de la France. Venue en France pour rejoindre son époux, elle apprend le français pour pouvoir réaliser son projet.

En 2011, Rana finit des études de communication et son dernier stage en agence de com qui la satisfait pleinement en matière d’accomplissement personnel(source de motivation et de bonheur durables),la pousse à réaliser les rêves des autres. Après des études de marchés et plusieurs rencontres avec des professionnels, elle trouve son créneau. Elle va introduire le rêve dans les méthodes managériales, Com un rêve voit le jour. Cette Start- up permet aux entreprises de récompenser leurs collaborateurs, les futurs retraités et les meilleurs éléments en réalisant leur souhait. Ainsi les dirigeants et les managers grâce à elle permettent à leurs propres salariés lors d’un challenge ou d’un événement d’entreprise de concrétiser un rêve. Le bonheur est alors au rendez-vous.Le milieu du travail devient un monde où tout est possible. Elle œuvre donc dans l’intelligence émotionnelle qui est une des nouvelles formes de management qui insuffle dans les entreprises des relations de travail plus humaines. Com Un Rêve a été par exemple partenaire du 6ème Trophée Finance et Gestion de la DFCG Midi-Pyrénées, en remettant des récompenses personnalisées en fonction des rêves et souhaits exprimés par les nominés.

La Start up de Rana fait du bruit et beaucoup de média français s’intéressent à son concept (magazine Entreprises Midi-Pyrénées, ToulEco, La Dépêche du Midi, BFM Business, La Tribune/Objectif News).

Souhaitons à Rana de concrétiser le rêve de nombreux salariés et à son entreprise de continuer à se développer.



Nora Hamadi

A l’honneur aujourd’hui, Nora Hamadi : journaliste, réalisatrice, présentatrice, responsable d’Edition chez Public Senat.

Son visage radieux et sa chevelure ébène ondulée, vous dit certainement quelque chose. Loin de l’image sophistiquée et polie de certaines journalistes inexpressives, elle offre à l’audiovisuel français éclat et humanité .Ce qui marque chez Nora, c’est son sourire et sa bienveillance .Elle réussit à mettre en exergue des sujets très graves sans tomber dans le misérabilisme. Elle pourrait être un exemple pour certains journalistes dans leur course aux images chocs.

Son parcours professionnel atypique force le respect. Issue de la banlieue parisienne, cette française d’origine algérienne, rencontre le journalisme par hasard. Elle, qui était vouée à la recherche et à l’enseignement, apprend sur le tas un métier assez fermé aux autodidactes.

Son parcours est ainsi fait de curiosité et de passions. Elle contredit les messages prophétiques de certains enseignants, qui la stigmatisent. Malgré, leurs pronostiques défaitistes, elle ira loin. Rien ne lui a été donné, elle a choisi ses armes : le travail et la ténacité. Certainement ses parents, engagés et instruits ont participé à son éveil culturel. Ils ont esquissé un chemin vers le savoir et le perfectionnisme, sources intarissables de la réussite.

Souhaitons à Nora de présenter le vingt heures. Nous connaissons tous le poids des médias, sa présence à une heure de grande écoute apporterait une exquise légèreté.

Naima GuerzizFB_IMG_1483473291381



Tata Milouda

FB_IMG_1483473203122Une chronique particulière ce soir, celle d’une grande dame, Tata Milouda, couronnée « Chevalier des arts et des lettres »

Tata Milouda est une autre grande figure du Slam .Sur la scène française, elle cohabite avec un homme, non moins connu, au grand corps malade et aux cordes vocales viriles. C’est lui qui l’a remarquée et qui l’a encouragée.

Rien ne prédestinait, au Slam, cette femme à qui l’on refusa l’instruction. Mais c’était sans compter sur « sa chance », comme elle l’aime le répéter. Elle est l’exemple vivant de l’adage : « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. ».Son espoir à elle, s’est construit dans les cours d’alphabétisation .C’est grâce à eux, qu’elle a découvert le pouvoir des mots et la liberté .De là est née comme une évidence, sa passion pour le Slam.

Son Slam doux regorge de notes ensoleillées. Il vous invite à vous abreuver à la source de son village de naissance ,dans un Maroc rural entouré de champs d’oliviers. C’est une âme enjouée curieuse et déterminée qui l’a conduite jusqu’en France, son pays d’adoption .

Elle reçut comme un cadeau l’instruction qui la rendit heureuse. Elle partage bien volontiers à travers ses textes, l’amour des mots et des autres. C’est une grande altruiste.

Ses textes exhortent à lutter contre le poids des traditions .La délivrance est dans l’instruction ,c’est son leitmotiv.

Merci Tata Milouda d’avoir accepté cette chronique , quant à vous prenez plaisir à écouter et à voir Tata Milouda slamer.

Naima Guerziz



Sofia Azzouz Ben-Mansour

FB_IMG_1483473034772A l’honneur ce soir, une des plus jeunes conservatrices de musée de France et doctorante de l’Histoire de l’art, détentrice du concours de l’institut national du Louvre : Sofia Azzouz Ben-Mansour. Les chroniques de Naima ont pour vocation de mettre en lumière des femmes issues de la diversité, pour leurs talents. Cette jeune femme d’à peine vingt-six ans, à la voix délicate et au physique gracieux va alors vous impressionner.

Sofia brille par sa culture et son savoir .Nous vient alors à l’esprit une question : comment a-t-elle pu avoir accès à ce monde d’initiés ? Comme souvent dans la vie, il a fallu d’une rencontre. Un regard. Lors d’une visite scolaire au Château de Versailles, elle reste subjuguée devant la beauté de madame de Pompadour. Son portrait va faire jaillir en elle une passion .Autodidacte, elle commence à se former seule. Elle dévore littéralement l’Encyclopédie de l’Art de Larousse. Elle ne cessera de se renseigner et d’apprendre. Le champ colossal que revêt l’art, ne l’effraie pas. Bien au contraire, elle s’intéresse à toutes les époques, à tous les artistes…Son appétence n’a pas de limite.

Elle décide ensuite de se former à la prestigieuse Ecole du Louvre où, elle est admise Elle réussit à pénétrer dans un monde réservé aux initiés et fermé à la diversité. Mais cela, elle le vit comme une opportunité, elle assume pleinement sa différence, mais refuse d’être traité comme une exception. Elle ose même aller à la rencontre des grands qui admirent son audace.

Sofia est naît à Meknès, ville qui sous le règne du sultan alaouite Moulay Ismaïl est devenue l’une des plus belles et des plus puissantes cités impériales du Maroc. Aujourd’hui encore, cette ville a conservé d’imposants monuments, dont de nombreuses mosquées qui lui valent le surnom de « ville aux cent minarets ». Certainement, le contact familier avec une des plus belles villes du monde a participé à soutenir son élan pour le savoir et la culture, qu’elle partage volontiers.

Souhaitons à Sofia de briller de plus en plus, et d’accéder aux grands postes dans la Culture.



Julie Dénès

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A l’honneur ce soir, Julie Dénès, présidente fondatrice de l’association « Les berceaux de la francophonie ».Cette juriste confirmée, a d’abord offert ses compétences à l’Association Prévention Routière puis s’est orientée vers une fonction militaire. C’est une jeune femme séduisante qui une fois sa carrière au service de l’état terminée(en tant que capitaine de réserve), décide d’employer son temps à aider les autres.

En effet, Julie décide de créer une association d’utilité mondiale .Son intuition la pousse à aider des jeunes étudiants aux origines diverses à concrétiser leur dessein professionnel. Son objectif ne manque pas d’ambition. Il se définit comme suit : favoriser la mobilité des apprenants francophones et créer un réseau d’influences en développant, en partenariat direct avec les organismes et les Etats concernés, une réponse aux besoins de leurs apprenants en termes d’accueil, d’accompagnement, de logement, de location de matériel et d’employabilité.

Son projet répond à une vraie attente. Elle se souvient de tous ces amis africains qui venaient étudier à Brest et qui n’avaient pas de visibilité quant à leur épanouissement professionnel dans leur propre pays. Elle se sentait déjà proche d’eux parce que l’échange était naturel. Ils parlaient tous la même langue, le français.

Son association n’a pas un an d’existence mais , elle occupe une place prépondérante en Algérie, en Roumanie ou encore en Afrique subsaharienne .Vous l’aurez compris Julie ne laisse rien au hasard. Déjà son association compte 12 membres permanents. Elle a su s’entourer de « grosses pointures économiques », soutiens indispensables.

Julie est un exemple d’altérité et de courage .C’est le pot de terre contre le pot de fer. Elle pense que l’on peut changer le monde en additionnant les compétences de chacun.

Souhaitons à Julie la force de continuer à œuvrer pour un avenir meilleur pour les autres. C’est une grande âme qui deviendra bientôt incontournable dans le visage de la francophonie.

Naima Guerziz



Rose Ameziane

A l’honneur ce soir, une jeune femme épatante. Rose Ameziane a gravi tous les échelons de la banque. De l’accueil à directrice d’agence, pour elle rien n’est impossible. Bien au contraire, elle décide un jour de quitter cette carrière prometteuse. Cette belle blonde aux yeux bleus, sent qu’elle a fait le tour du métier. Elle se réoriente pour donner une dimension plus humaine à sa vie professionnelle.

Rose reprend le chemin de l’école pour obtenir un diplôme de conseillère en orientation professionnelle, délivré par L’Afpa. Elle intègre assez rapidement un cabinet qui œuvre dans ce sens. Elle se spécialise dans l’insertion, l’accompagnement, la création d’entreprise. Souvent les donneurs d’ordre sont le pôle emploi ou le conseil général. Elle aide toute sorte de salariés ou de chercheurs d’emploi. La palette est très large de l’ouvrier au cadre, le même engagement, leur apporter une solution dans leur recherche d’emploi et les mettre en contact avec les bons employeurs. Cette nouvelle mission l’enchante, elle est au plus près de l’humain. Certainement ce qui lui manquait. Dans cette fonction, elle gravit aussi les échelons. Elle finit par créer son propre cabinet. Elle devient prestataire, entre autres, pour son ancien employeur.

A trente-trois ans Rose a compris que la France était un vrai vivier de compétences. Il ne manque parfois qu’un maillon, le lien qui peut faire se rencontrer un employé et un employeur. Elle est convaincue que tout se crée par et dans les rencontres. C’est un des sujets de réflexions du groupe qu’ils sont plusieurs à avoir créé « France Fière». Ce mouvement se compose de plusieurs personnes qui tentent d’apporter des solutions aux hommes politiques, en se basant sur leur propre expérience professionnelle.

Ainsi comme vous pouvez le constater, Rose est toujours en mouvements, au-delà de sa mission, elle croit en une France multiple qui permet à tous de s’épanouir.

Nous souhaitons à Rose une longue carrière, une chose est certaine on entendra parler d’elle bientôt…

Naima GuerzizFB_IMG_1483472800291



Assia Benziane

FB_IMG_1483472723116A l’honneur ce soir Assia Benziane .Cette chronique une fois encore va vous surprendre par le parcours riche et atypique de cette jeune femme de vingt six ans. Un regard intense et une chevelure toute en ondulation, la jeune maire adjointe à l’égalité des droits et aux droits des femmes de Fontenay sous Bois, porte en elle l’action et l’engagement. A l’âge de dix-neuf ans, déjà, elle prenait son rôle très au sérieux, étudiant ses dossiers avec conviction.

Assia, c’est l’élégance et la beauté au service des autres. A quatorze ans, loin des préoccupations des jeunes de son âge, elle décide de venir en aide à une association locale. Elle soutiendra la réussite scolaire d’enfants, à peine plus âgés qu’elle par le biais de l’aide aux devoirs. A partir de ce moment l’engagement ne la quittera plus. Bien au contraire, de voyages humanitaires (reconstruction d’une école dans les favelas du Brésil à dix-sept ans) en actions au service des autres, à dix-huit ans, elle décide d’agir

Elle commencera dans le village qui l’a vu naître, en Kabylie. Par expérience, elle sait que l’objectif premier est de répondre à des besoins Pour cela, épaulée par sa mère, elle réunit les états généraux du village Les femmes sont conviées pour exprimer leurs besoins. Elles la connaissent et savent de quoi elle peut être capable. Alors à l’unanimité, elles lui font part de leur rêve de pouvoir être capables de lire les notices des médicaments .S’engage alors un processus de coopération où les hommes sont partie prenante .Dans la maison familiale, est habilitée une salle de classe. Elle et sa mère se débrouillent pour récupérer du matériel scolaire. Elles prennent en charge financièrement, une jeune étudiante pour apporter à ces femmes analphabète, le savoir. Cette action fait du bruit, ce petit village devient un symbole d’alphabétisation. Ce projet a été lauréat de la Fondation Elle. La bourse offerte par la fondation qui porte le même nom que le magazine a permis la construction d’une école et des cours pris en charge par de vrais enseignants .Elle fera des émules de partout en Algérie et au-delà.

Mais un nouveau projet déjà est en route. Il permettra aux femmes de ce même village, d’accéder à des soins de qualité, surtout pour les femmes enceintes. Elle tente encore une fois, d’apporter des solutions à une réalité injuste.

Assia a l’intelligence de l’écoute et vit l’humanisme comme une deuxième nature. Elle est convaincue qu’il est possible de changer le monde en misant sur une coopération nécessaire entre les hommes et les femmes.

Souhaitons à Assia d’avoir la force de réaliser tous ses projets et elle reviendra certainement dans les chroniques de Naima pour approfondir un autre aspect de son action, la politique.

Naima Guerziz



Haramiste , quand Inas Chanti et Souad Arsane se rencontrent ….

Quand Inas Chanti et Souad Arsane apparaissent à l’écran ,elles ont tout de deux grandes artistes . Elles sont à peine âgées de vingt ans et déjà, elles brillent dans Haramiste  qu’elles ont co-écrit et où elles campent le rôle de deux jeunes sœurs.

Rien ne semblait pouvoir un jour réunir ces deux jeunes filles. Inas est encore actuellement étudiante, elle a choisi le droit, quant à Souad, elle a décidé de se consacrer pleinement à sa carrière d’actrice. Dans leur volonté de s’initier au cinéma, elles ont été toutes deux encouragées par leur famille.

Lorsque  le réalisateur Antoine Desrosières ,leur expose le thème de son futur film, elles sont enthousiastes d’autant plus qu’il leur offre la possibilité de modifier le scénario et d’écrire l’histoire au gré de leurs envies  …Les  voilà, sans y être préparées devenues co- auteures, les dialogues sont épicés, aiguisés et dans l’air du temps , celle de la jeunesse.

Le film fait du bruit, il aura un premier passage sur ARTE, s’en suivra des articles dans Télérama et Libération.

On entendra certainement beaucoup parler d’Inas et de Souad , deux graines de grandes artistes à suivre….

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